La famille
Famille et processus de socialisation
La parenté est un terme d’usage assez large qui désigne des rapports entre des individus basés sur certaines formes d’affinité, sur un ascendance commune, réelle ou supposée. Ces rapports se caractérisent par trois différents types de liens. Il y a d’abord le lien de filiation, puis le lien de germanité et le lien d’alliance. Ces liens forment ainsi lafamille. Cependant, avec l’émergence de l’individualisme, la famille s’est peu à peu désintégrée. On assiste aujourd’hui à un certain dysfonctionnement de cette unité élémentaire fondamental de la vie. Les sociologues parle alors aujourd’hui d’un phénomène de désinstitutionalisation de la famille. Mais dans quelles mesures peut-on parler d’une crise de l’institution familiale? Comment la familles’est-elle peu à peu désinstituer? C’est ce que nous allons développer en abordant dans une toute première partie l’histoire de cette évolution. Puis nous détaillerons les conséquences de plus en plus marquées de nos jours dans notre société. Enfin, nous évoquerons le fait que, par ce processus, la famille arriverait peut-être plus facilement à atteindre tous ses objectifs.
Il faut tout d’abordsavoir que la crise de l’institution familiale a débuté lors de la Révolution Française. Elle est donc l’une des principales conséquences de la Révolution industrielle. C’est en effet, à cette période, que le peuple français commença à revendiquer la primauté de l’individu, la fin de toute hiérarchie et surtout une reconnaissance d’égalité. On assiste en fait, à la montée de l’individualisme quimenace la structure de la famille au plus haut point puisque tous s’accordent à parler de «crise profonde». Le processus d’individualisation à pousser les femmes à revendiquer la fin de leur «minorisation» et par conséquent leur indépendance. Elles ont voulu sortir du cadre restrictif qu’imposait les sociétés primitives, autrement dit les communautés et s’orienter vers système où elles auraient plusde liberté, s’intégrer donc dans la société. Mais, au cours de ce processus, les individus ont eu tendance à abandonner toutes leurs traditions. Des traditions qui s’apparentaient à des formes de rituel basique telles que manger, respirer ou encore dire bonjour, qui construisaient la personnalité de chaque individu et qui, plus généralement, formaient toute la structure de la famille. Ces rituelsont notamment été très importants dans la religion chrétienne mais ont parallèlement autant perdu de valeur durant les dernières années. C’est le cas par exemple du mariage qui n’occupe plus la même place dans la vie des individus de la société moderne. C’est le cas aussi pour le vœu de chasteté qui n’existe pratiquement plus aujourd’hui dans les familles croyantes et pratiquantes.
La conquêted’autonomie s’est donc surtout développée à travers l’évolution du statut de la femme qui s’est progressivement affirmée dans le monde du travail. En effet, à cause du contexte sanitaire de l’époque, elle est devenue une sorte d’auxiliaire des médecins. Elle les aidait et assumait un quasi rôle d’infirmière auprès des malades. On reconnaît dés lors que la femme permet d’apporter à la société desfonctions propres à elle telle que la fonction maternel et éducative.
Pour les familles aisées, c’est le capitalisme qui est à l’origine de l’implication des femmes au travail. Une implication qui provoquera divers problèmes sociaux dans la mesure où, d’une part, cette application entraînera une dégradation des deux sexes parce que les rapports au travail n’évolueront pas de la même manière queles rapports sociaux. D’autre part, les femmes délaisseront leurs enfants qui seront plus tard le résultat d’une mauvaise socialisation car la famille est le premier groupe de socialisation primaire, le point de départ de la construction de l’individu.
Par ailleurs, Marx met en avant le fait que la crise de l’institution familiale est en étroit lien avec l’industrie textile. Pour lui, la…