La dissert

janvier 8, 2019 Non Par admin

Chez La Fontaine, le récit (animé, vivant et pittoresque par la variété des temps employés) se développe considérablement par rapport à la morale, qui, loin de rester la seule finalité de la fable,en devient plutôt le prétexte. • La Fontaine : ses fables sont de véritables petites scènes de genre, pittoresques et circonstanciées, le plus souvent teintées d’humour. Jouant sur l’alternanceirrégulière de différents mètres (octosyllabes et alexandrins, par exemple), utilisant des effets complexes de rythmes, d’assonances et de rimes, La Fontaine se sert de toutes les ressources de la formeversifiée pour dynamiser le récit, lui donner l’allure naturelle d’un conte, à mi-chemin entre prose et poésie. Ex : »Le chêne et le roseau » : les plantes parlent et tous les éléments naturels parlent auxenfants. Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d’accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d’aventure Fait riderla face de l’eau, Vous oblige à baisser la tête. Alternances des octosyllabes et des alexandrins : rythme… C- Des pistes qui amènent lelecteur à réfléchir Dans L’Émile, Rousseau démontre que les Fables de La Fontaine ne sont pas destinées aux enfants, qu’elles ne sont pas appropriées à leur esprit encore trop jeune. Eneffet, contes et fables ne sont pas gratuits, ils sont utilisés par l’auteur comme vecteur de son message. => Au fil du texte, de nombreux éléments signalent au lecteur que le récit n’estpas si anodin. • dans les Fables de La Fontaine, bien que l’on soit dans le monde animal, le système décrit ressemble fort à celui des hommes et à celui de la cour de Louis XIV : « le Prince, saProvince, les Prévôts, Messieurs les Courtisans, la Reine, le Roi ». • Formules intrigantes, qui poussent à la réflexion : « Oh ! que de grands seigneurs, au Léopard semblables, N’ont que…