La difficulte de communiquer a oran, la peste d’aalbert camus
La Peste: La difficulte de communiquer a Oran
. La difficulte de communiquer avec le monde exterieur
– Avec la fermeture de la ville page 71, elle est completement coupee du mondeexterieur: “ La veille n’etait plus (…) habituels” (page 76-77) : plus de trains notamment.
– Communiquer avec le rested du monde et du pays devient pour les Oranais impossible : Les habitants « sevirent d’un seul coup eloignes sans recours, empeches de se rejoindre ou de communiquer » (page 75-76).
– Les lettres sont interdites, du moins ne peuvent plus etre envoyes par les habitants dela ville, afin d’eviter la propagation de la ville extra-muros. Certains habitants continuent d’essayer d’ecrire, redigeant tous les jours la meme lettre mais finissent pas abandonner et se remettentaux telegrammes, tres succeints. (page 77)
– Le commerce entre Oran et les autres villes s’arrete completement
– « l’appel traversait les mers » (page 145) : les gens de lexterieurtentent de montrer leur solidarite mais echouent car ils ne peuvent partager une douleur invisible.
– Fin de la peste : Les trains reviennent dans la ville : symbole : la communication avecl’exterieur a enfin ete retablie.
.La difficulte de communiquer au sein meme de la ville
– La peste supprime les conversations, les « discussions » (page 46)
– Les habitants ne peuvent plusse confier car les hommes ne se comprennent plus ( « Si l’un d’entre nous (….) plupart du temps » (page 83)
– Les autorites ne veulent pas, au depart, communiquer l’etat de peste dans la ville,la communication est mauvaise par peur d’alerter l’opinion publique (page 60)
– La peste reduit au silence meme les habitants : ceux-ci ne cachent plus « leur inquietude sous desplaisanteries » (page 69)
– Page 154 : apres un silence, grande conversation sur le foot, sujet qui paraît tres derisoire a cote des evenements : les habitants ont perdu l’habitude de communiquer….