La croyance religieuse n’est-elle qu’une consolation pour les faibles ?
La croyance religieuse n’est-elle qu’une consolation pour les faibles ?
Si Julien Sorel, antihéros de l’œuvre de Stendhal Le Rouge et le noir poursuit son ascension sociale en passant par le monastère, c’est pour nourrir sa soif de pouvoir. En effet, la religion peut avoir une place importante dans la société. La croyance en des rites et idées tirés d’Écrits Sacrés n’est pas nécessairement unlot de consolation pour les faibles.
Si la croyance religieuse est une consolation pour les faibles, ne pas avoir de conviction religieuse est-ce une marque de puissance ? La religion est-elle un moyen de consolation.
La religion regroupe une majorité de personne sur la planète. Cependant ce que les croyants cherchent par son intermédiaire est peut-être une marque de faiblesse. Mais bien qu’ellefût, elle reste toujours associée au pouvoir.
La croyance religieuse rassemble la majeure partie des habitants de la planète quelque soit leurs convictions.
Du latin « religare », religion veut dire lier, assembler. C’est donc ce à quoi correspond le phénomène religieux, il réuni autour de rites et pensés plusieurs personnes, aussi différentes soient-elles. C’est un phénomène communautaire.On parle de « communauté religieuse » pour désigner l’ensemble des adhérents à une religion. Durkheim l’a défini comme ‘une chose éminemment sociale », « une chose » qui rassemble les Hommes avec des thèmes, des actes, des écrits, des présences et des façons de penser en commun.
Une majorité de personnes sur Terre croît, et pratique plus ou moins une religion. Bien qu’il en existe plusieurs,elles tournent généralement toutes autour des mêmes sujets, tel que le partage ou la solidarité. Et si d’après l’expression connue de tous « l’union fait la force », le phénomène religieux a alors un pouvoir très conséquent.
Nous sommes libres de croire ou non en des puissances surnaturelles. C’est donc un choix, rien n’est imposé au croyant. Le faible tout comme le fort peut décider de serattacher à un mouvement religieux. Ceux qui y croient en sont persuadés, c’est une vérité irréfutable. Même si la foi (ce qui caractérise le croyant) est subjective, qu’elle s’oppose à tout ce qui est concret, le croyant admet des vérités religieuses par opposition aux vérités scientifiques. La figure qu’est Dieu pour les religions monothéistes n’est pas observable, rien ne prouve qu’elle existe ;cependant les croyants en sont persuadés au plus profond d’eux mêmes. Par un travail d’introspection (de retour sur soi) ils arrivent à rencontrer Dieu. C’est Socrate qui pensait comme cela lorsqu’il dit : « Connais-toi toi même et tu connaitras les Dieux ».
De plus il n’y a pas de savoir sans croyance. Il faut d’abord croire en quelque chose, l’admettre avant de pouvoir s’en servir. Lesmathématiques en sont un bon exemple, même s’il ne s’agit pas d’une croyance religieuse à proprement parlé. Il a fallu dans un premier temps imposer des règles, des bases (d’où la croyance) avant de pouvoir jongler avec les nombres et les angles. Or ceux qui ont fait évoluer le monde, la science, en général croyaient en ces choses.
La croyance religieuse est donc un phénomène collectif, que la majeurepartie du monde pratique. N’est ce pas là une preuve de puissance ?
La religion apporte pour beaucoup un soutient, une aide, un appui complémentaire. Est-ce du fait qu’ils ne s’en sortent pas autrement ?
Pour Karl Marx, la religion est « l’opium du peuple ». Elle vient, telle une drogue que prendrait le peuple, répondre à sa « détresse sociale ». Les évènements que le monde traverse ne sont pastoujours gais, loin de là. Il suffit de regarder ou lire les informations pour voir à quel point le monde dans lequel nous vivons est dur d’interprétation et d’appréhension. Il arrive des horreurs et des changements brutaux au quotidien. Que ce soit le génocide rwandais en 1994 ou les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Les personnes ont besoin de quelque chose de sûr sur lequel se…