La crise financière
Les actions menées par la Banque mondiale
Bien que la phase aiguë de la crise financière mondiale soit passée, la reprise reste fragile. Des risques perdurent, susceptibles d’affecter la santééconomique, notamment le taux élevé de chômage, la croissance faible dans les pays développés et le manque de financement international pour les pays en développement. Les pays les plus pauvrescontinuent à avoir besoin d’aide pour sortir de la crise. Ces pays peuvent jouer un rôle-clé en contribuant à relancer la demande, favorisant ainsi la reprise mondiale, mais ils auront besoin de financementsau cours des années à venir.
La demande d’assistance auprès de la Banque demeure élevée. Au cours de l’exercice 2009, les prêts, les subventions, les investissements en action et les garantiesofferts par le Groupe de la Banque mondiale ont connu une augmentation sans précédent de 54 % par rapport à l’exercice 2008. L’aide s’est portée sur le maintien des investissements à long terme dans lesinfrastructures et le renforcement de la capacité du secteur privé à relancer la croissance et à créer de l’emploi. Tout au long de la crise, la Banque a contribué à éviter la déscolarisation desenfants, à permettre que les cliniques restent ouvertes et que les femmes puissent bénéficier de micro-crédits.
Entre juillet 2008 et janvier 2010, la Banque a octroyé un montant record de 89 milliardsde dollars pour soutenir les pays en développement et à revenu intermédiaire. L’aide inclut :
* 53,1 milliards de dollars financés par la Banque internationale pour la reconstruction et ledéveloppement (BIRD), qui fournit des financements et une assistance technique aux pays à revenu intermédiaire, où vivent 70% de la population pauvre dans le monde.
* 18,3 milliards de dollarsengagés par l’Association internationale de développement (IDA), qui offre des prêts sans intérêt et des subventions aux 79 pays les plus pauvres du monde.
* 15,5 milliards de dollars par la…