Kant

novembre 19, 2018 Non Par admin

Dans ce texte, Kant aborde une question traditionnelle à savoir noter peur de la mort, peur communément partagée. Si ce problème a déjà été abordé par Epicure, montrant ainsi que cette peur est nonfondée et ne repose que sur une ignorance, Kant l’aborde ici différemment. Dans un premier temps, il montre ainsi les ressorts de cette crainte : ce n’est pas l’événement de la mort qui nous fait peur,mais la pensée de ne plus être. Si Epicure montre que cette pensée n’a pas à nous faire peur puisque nous ne serons plus, puisque nous ne vivrons jamais notre mort, Kant montre ici que cette penséeest pour nous avant tout impossible puisqu’elle consiste à s’attribuer un prédicat qui est contradictoire. On ne peut, en effet, à la fois être et ne plus être. C’est donc l’impossibilité de se pensermort qui fait émerger notre crainte. Vous devrez alors montrer précisément en quoi réside cette contradiction. Nous vous conseillons ici de vous reporter à nos dossiers sur l’explication de texte quevous trouverez sous la rubrique  » Dossiers  » de l’espace terminale. Si vous souhaitez avoir d’autres éléments pour développer ces pistes, nous vous conseillons d’utiliser notre moteur de recherche dela rubrique FAQ (mot clé : mort). Voici quelques sujets qui peuvent vous être très utiles : La pensée de la mort a-t-elle un objet ? (Mort) Que craignons-nous dans la mort? (Mort) Faut-il penser à lamort ? (Mort) La mort et le sérieux (Mort) Lettre à Ménécée (Philosophie) Voilà les premières pistes que nous vous proposons. Nous espérons qu’elles vous seront utiles. N’hésitez pas à nous contacterpour nous faire part de vos difficultés et de l’évolution de votre réflexion.
* Nous savons que nous mourrons
Ce savoir nous donne en partage un sentiment d’impuissance fondamentale (égalité detous les êtres devant la mort). Quoi que je fasse, où que je sois, je mourrai. Chacun d’entre nous, s’il pense à la mort, se pense comme mortel. La mort est constitutive de l’existence.
* Nous…