Jogoro kano

septembre 26, 2018 Non Par admin

JIGORO KANO

o Jigoro Kano naquit le 28 octobre 1860 a Mikage, près de Kobe, dans le district de Hyogo. Il était le troisième enfant de Jirosaku Mareshiba Kano, intendant naval du Shogun Tokugawa.
De santé fragile mais d’une intelligence très ardente, il fut surnommé lorsqu’il était enfant « Nobe no Suke » d’après le nom d’un samouraï (guerrier de haut rang) qui, comme lui, était fin etfragile.
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o Le jeune Kano était brillant dans ses études mais, de par sa constitution menue, il ne pouvait pratiquer les activités sportives de l’époque et était continuellement confronté aux moqueries et aux mauvais traitements de ses camarades plus robustes que lui. Il décida alors de se fortifier physiquement en suivant un programme de développement musculaire : la gymnastique et le base-ball..
o C’est à l’âge de 17 ans qu’il poussa pour la première fois les portes d’un Dojo de Ju-Jitsu qui avait survécu, car à l’époque cet art martial avait complètement perdu de son prestige.
C’est à partir de ce moment, alors qu’il était étudiant à l’Université de Tokyo, qu’il décida d’étudier un style de Ju-Jitsu : le Tenjin Shinyo-ryu, enseigné par maître Fukada Hachinosuke. Dans cetteécole, ilétudiat les coups frappés : Ate-Waza, et les techniques de contrôle :Katame-Waza. Il fut tout d’abord surpris puis ensuite passionné pour cet art martial et progressa très rapidement car maître Fukada avait peu d’élèves.
Jigoro Kano remonte dans le passé à l’heure où la jeunesse japonaise ne s’intéresse plus qu’au moderne.
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o En 1879, maître Fukada meurt et son fils âgés également peuaprès. Une page est tournée pour Jigoro Kano, qui, sans abandonner ses études, se met à la recherche d’un autre professeur.
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o En 1881, il obtient sa licence de lettres et de sciences politiques. La même année, il rejoignit une école de Ju-Jitsu de style Kito-ryu où l y appris les techniques de projection : Nage-Waza.
Sous la direction de maître Likubo Tsunetoshi, il découvrit un style deJu-Jitsu apparaissant d’avantage comme un art, ainsi qu’une devise qu’il fera sienne : « minimum d’énergie, maximum d’efficacité ».
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o Désormais, la route de Jigoro Kano était toute tracée. Il allait de plus en plus souvent à la bibliothèque pour y chercher des documents ou manuscrits concernant les anciennes écoles de Ju-Jitsu et leurs secrets tels que Sekiguchi-ryu ou Seigo-ryu.
Il décidaensuite de faire une synthèse sur le Ju-Jitsu. Il se servit des documents et manuscrits qu’il emprunta pour agrandir ses connaissances sur le Ju-Jitsu.
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o En 1882, sa synthèse sur le Ju-Jitsu pris forme. Elle était rationnelle, puisant ses racines dans ce qui s’était fait de mieux autrefois, dans des écoles désormais oubliées de tous. Mais surtout, il entrevit que les possibilités d’un artmartial était bien au-delà du physique et qu’entant qu’école de maîtrise de soi celui-ci pouvait être un moyen d’élévation humaine, un levier pour le développement moral pour l’individu comme pour la société.
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o Jigoro Kano appela sa synthèse « JUDO » voie de la souplesse.
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o D’autres y avait pensés avant lui, notamment Jikishin-ryu. Mais de par son rang qu’il occupera dans la société, de par sontalent pédagogique et sa position communicative, Jigoro Kano aura l’impact nécessaire à la popularisation de l’appellation, qui relit une idée généreuse et un idéal élevé.
En remplaçant « Jitsu » par « do », il sauva un vieil art martial de l’oubli en lui donnant une autre dimension.
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o En février 1882, le Judo « Kodokan », institut du grand principe, ouvrit ses portes et fut un véritablelaboratoire de recherches et de mis au point. La première salle d’entraînement fut installèe dans l’enceinte du temple Eishoji à Tokyo et Jigoro Kano avait alors neuf élèves évoluant sur les douze premiers tatamis.
Le Kodokan déménagea à plusieurs reprises, gagna des disciples, fit ses premières rencontres avec d’autres styles Ju-Jitsu. Ses disciples étaient tous aussi passionnés que lui.
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