Jamais d’autre que toi
« Jamais d’autre que toi » fait partie de la section « Les Ténébres », qui date de 1927. Il s’agit du XXIe poème, ce qui nous incite à jouer sur le symbolisme dece chiffre. Car, si l’on additionne les deux chiffres dont il est constitué, cela nous donne le résultat trois : la trinité, Dieu étant Un en troispersonnes; selon les chinois un nombre parfait, de la totalité, de l’achèvement (l’homme complétant la Grand Triade en tant que fils du Ciel et de la Terre) ; lacréation des trois anges Gabriel, Michael et Raphael avant celle du monde visible.
1. La descente de la douleur amoureuse
2. Les répercussions nocives sur leje lyrique
3. Les forces de l’inconscient
Extrait du document:
L’élimination du pouvoir de vol des deux oiseaux capturés et le rôle du soleil sontétroitement lié l’un à l’autre. Car c’est surtout l’aigle qui est considéré comme un messager de la plus haute divinité ouranienne et du feu céleste, le soleil,que lui seul ose fixer sans se brûler les yeux. Leur captivité est un équivalent au règne de la nuit, qui s’exerce au fil de la plupart des vers. L’adverbe «lentement » (v.16 et 22) unit l’oiseau et l’étoile plus explicitement. Le soleil, ne déplaçant qu’une « ligne mince sur le trottoir chaud » (v.22 / 23), semblemême reculer devant les ténèbres. Mais il y a quand même un soupçon d’espoir, puisque le début et la fin du poème mentionnent des éléments étant favorables àla lumière : l’éclat « des étoiles » perce l’obscurité éternelle de l’espace, tandis que « le verre » est au moins un objet à même de refléter la lumière.