Ile au esclave de marivaux scene 1 acte 1
I. Une scène d’exposition
1) Les lieux
2) Les personnages
3) Action
4) Le problème de la vraisemblance
II. La révolte en action
1) Le jeu du maître
2) L’échec d’Iphicrate
3) La révolte croissante d’Arlequin
III-Une scène emblématique, miroir de l’œuvre
1) Entre comique et pathétique
2) Les personnages symboles
Développement du Plan:
I. Une scène d’exposition
Conforme à latradition théâtrale, elle a pour objectif de présenter aux spectateurs les éléments nécessaires de compréhension des évènements. Elle répond toujours à la même question : où, quand,…
1) Les lieux
-didascalies renseignent sur l’espace de l’action (île, mer, rochers, arbres, maisons). C’est un décor dépouillé, un espace insulaire.
-L’île au 18ème siècle montre le exotisme, un univers sauvage,proche de la nature « cases » (Iphicrate).
Espace types des utopies = univers bouleversé avec des valeurs inversées par rapport à la société contemporaine.
? Renversement des situations sociales entre les maîtres et les valets.
2) Les personnages
Arlequin / Iphicrate sont présentés pour mettre en évidence un rapport social. Le maître « patron » et Arlequin = un esclave qui accepte le rapportde sujétion. Mais une soumission qui va disparaître ? changement de l’attitude = essence de l’action dans la pièce.
3) Action
Elle est déjà engagée lors du lever de rideau, c’est le moment du naufrage sur la grève. Iphicrate reconnaît l’île et ses dangers (à la différence d’Arlequin). Il y a un décalage entre eux, Arlequin croit que c’est une île déserte (maigre…). Arlequin ne comprend pasl’angoisse d’Iphicrate parce qu’il ne sait pas. La découverte de la vérité = porte ouvert à la révolte.
4) Le problème de la vraisemblance
Comment Iphicrate reconnaît-il l’île (à quels indices) ? Le lieu lui a été décrit en détail, c’est une des conventions des théâtres.
II. La révolte en action
Tous les intérêts reposent sur la représentation de la révolte d’Arlequin.
La mise enscène de l’acte de rébellion est une des originalités de Marivaux (d’habitude la révolte vient plus tard).
1) Le jeu du maître :
Iphicrate comprend que l’île est un espace hostile aux maîtres « île de esclaves », il à peur de la réaction d’Arlequin, il tente de dissimuler la vérité sur les lieux. Il propose la fuite comme une nécessité et veut retrouver les autres survivants (« je suisd’avis… »). Avec l’indifférence d’Arlequin ? agitation d’Iphicrate qui a peur, il donne une explication et nomme l’île (« je suis perdu, je ne reverrai plus… »), Il y a une sorte de terreur face à la mort, il ne connaît pas les mœurs insulaires dans leur évolution. Les impératifs montrent qu’il est déterminé à fuir (« Suis-moi », « ne néglige… »), Le rythme de l’action est soutenu.
Le passage au pluriel(« perdons ») au « je » montre que le maître insiste sur les dangers et sur son destin personnel qui l’oppose au sort d’Arlequin (fin de la réplique). Marivaux insiste sur l’instinct de conservation.
Il y a une deuxième explication : il y est contraint à être plus clair. C’est un court récit qui est l’historique de l’île.
Iphicrate est hypocrite (« je crois que c’est ici »), Arlequin comprend la situationd’infériorité, il n’est pas dupe du « mon cher, nous… » D’Iphicrate.
2) L’échec d’Iphicrate
Il y a différentes réactions aux événements.
Arlequin ne dramatise pas la situation, il est dans une acceptation résignée de son sort (« Hélas…commodités ») conditions d’esclavage sont dur.
Il diffère l’obéissance, il ne cherche pas les survivants, il pense à boire (« cherchons… bouteille ») maisil montre l’opposition entre eux (« me », « j’ »). La bouteille est personnifiée. C’est là qu’es le comique, c’est le décalage entre le maître et l’esclave. Il force Iphicrate à avouer car il joue l’indifférence.
3) La révolte croissante d’Arlequin
Il perd le dessus quand il sait, il inverse les rapports de force, le « mais » indique la séparation.
On tue les uns, protège les…