Il faut aimer la solitude pour être photographe.
Il y a ce quelque chose d’incroyable dans la photographie. Cette impression de capturer le temps, de le contrôler, de le façonner tel qu’onle désir. Lumière et ombre, couleur ou bien noir et blanc. Je vous parle de la photographie d’art. Celle ou nos yeux et notre coeur se rejoignepour exprimer quelque chose. Et c’est celà la magie du photographe, iscrire, imposer sa signature, sa marque d’esprit aux regards des Autres.Qui n’a jamais rêver de contrôler le temps, de revenir dans le passé pour changer ne serais-ce qu’un évenement ou, au contraire, se projeterdans un futur incertain, imaginaire et merveilleux. C’est celà aussi la Photo: le souvenir. Souvenir d’êtres perdu, du temps qui passe aussivite que s’abat un éclair. Cette roue qui tourne inexorablement sous un flot de souvenirs. Souvenirs d’un lieu, d’une personne, d’un parfum.Souvenir probable, réflexion certaine…
Je me dis toujours que la photographie n’est pas qu’une question de moyen mais de contextualisation.Une photo sans « cadre » ne vaut pas mieux qu’un clignement d’oeil. Elle fais partie de ces arts qui nous offrent ce que le temps nous prend.Même si l’éternité d’un sourire sur un cliché ne nous rendra parfois jamais la personne qui en est le sujet…
Donnez moi un appareil, je vousmontrerais mon esprit, mon coeur, mes larmes et mes joies. Donnez moi un appareil et je vous montrerais ce que je n’ai plus la force de dire…