I-commerce
L’Internet a percé, en même temps avec et sans « douleur », toutes les sociétés du monde. C’est une révolution à laquelle on assiste. En effet, ses utilisations ne cessent de gagner du terrain : économie, gestion, sciences, formation, recherche, culture, communications, sports, divertissement, …. L’une de ses récentes utilisations est celle de la vente et de l’achat sur Internet. C’est uneactivité en plein essor en liaison étroite avec le développement des Technologies de l’Information et des Communications (TIC).
Cette nouvelle activité attire les Entreprises, les Administrations, les Citoyens, les ONG et les autres Organismes publics ou privés. L’Internet marchand, fait désormais partie du quotidien de ces agents économiques et sociaux.
Ce développement ne peut continuer et durerdans un territoire national ou dans l’espace monde, en général, « sans gendarme ». Il est donc indispensable d’adopter des règles de droit. Effectivement, la majorité des pays – dont le Maroc récemment – ont promulgué des lois réglementant et régulant ce « géant invisible » qui est l’Internet et surtout ses utilisations parmi lesquelles, l’activité « commerce électronique » dite aussi « e-commerce ».Etant une activité en plein dynamisme, attirant chaque jour, des « marchands » et des « clients », le statisticien ne peut pas rester comme spectateur ; Il devra agir, comme le lui dicte son métier, pour MESURER cette activité dans son intensité et son ampleur, dans son importance par rapport au commerce traditionnel, dans l’économie du pays et dans ses impacts sur la société en générale.Mesurer le commerce électronique au Maroc, est le sujet de cette note, qui ne peut prétendre être exhaustive, mais mon objectif n’est autre que soulever un débat sur ce sujet et sensibiliser le statisticien Marocain, si ce n’est déjà fait, à agir pour mesurer cette activité au Maroc.
Le commerce électronique, comme on verra en détail dans les paragraphes qui vont suivre, repose essentiellement sur lestechnologies de l’information et des communications (TIC). Il en découle donc que pour percer ce domaine, le découvrir et bénéficier de ses avantages, trois conditions de base doivent être réunies au départ, à savoir : 1) L’alphabétisation ; 2) La disponibilité de l’électricité ; 3) La disponibilité des micro-ordinateurs et de la liaison Internet.
C’est une première étape de préparation deterrain pour exercer le commerce électronique soit en tant que vendeur soit en tant qu’acheteur ou soit en tant qu’intermédiaire de e-commerce.
Les Technologies de l’information et des télécommunications (TIC) au Maroc
Les réseaux, les outils et les moyens techniques constituent l’infrastructure base et indispensable sans laquelle le commerce électronique ne peut y avoir lieu et ne peut sedévelopper. On entend par cette infrastructure : tous les équipements et abonnements au téléphone fixe et mobile, l’accès à l’Internet, les fournisseurs de service Internet (FSI), le parc des micro-ordinateurs et serveurs et tous les autres équipements de ce secteur.
Les acteurs du commerce électroniques
Le e-commerce est une activité qui fait intervenir cinq acteurs, chacun a ses besoins propres :les clients (cyberconsommateurs en général), les entreprises (vendeurs mais aussi acheteurs), l’administration, les intermédiaires techniques et les intermédiaires financiers.
1) Le client
C’est l’élément central d’un système de e-commerce. Il est l’objet de toute l’attention pour le motiver à acheter. Il est aussi l’objet d’une vaste législation qui, en protégeant ce client, permet àcelui-ci d’aborder avec confiance ce nouveau mode de commerce (Code de commerce, de concurrence, publicité, protection des informations personnelles, répression des fraudes, …).
L’internaute-client surfe sur le web et accède aux sites marchands pour s’informer et/ou pour acheter. Il a le droit de savoir s’il est sur le « bon » serveur, qu’il voit le « bon » produit et avec son « vrai prix ». Il…