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novembre 26, 2018 Non Par admin

Chapitre 1 : l’échange sur les marchés : prix et décisions économiques

I. Les lois du marché :

A. le fonctionnement théorique d’un marché

Un marché est un lieu de rencontre entre une offre et une demande. Cette rencontre va déterminer une quantité échangée et un prix de vente. En théorie les lois du marché ne peuvent réellement fonctionner que dans le cadre d’une concurrence pure etparfaite.

B. La concurrence pure et parfaite

Elle n’existe pas dans la réalité, elle existe dans un schéma idéal que les économistes ont classé. Ce concept constitue une base de raisonnement. La concurrence pure et parfaite repose sur cinq hypothèses.

1) l’atomicité du marché se caractérise par un grand nombre d’offreurs et de demandeurs, ces offreurs doivent être de taille réduite.

2)totalement libre, cela signifie que toute réglementation imposant des conditions préalables à l’exercice d’une activité sont exclue.

3) principe d’homogénéité : tous les produits offerts sur le marché peuvent être comparable ou homogène. En d’autre terme, chacune des unités proposés par les offreurs doivent être totalement interchangeable.

4) la transparence des marchés se caractérise par laparfaite circulation des informations sur les conditions du marché. Cela signifie qu’à tout moment, les acheteurs doivent pouvoir connaître l’ensemble des prix pratiqués par les entreprises. De même, cela suppose que les producteurs puissent connaître à tout moment les conditions de production et de prix de leur concurrent.

5) les agents et les biens peuvent librement circuler. L’acheteur n’estpas gêné par la distance géographique, ni par les habitudes commerciales.

II. La monnaie dans l’échange :

A. La notion de monnaie et de l’utilité :

On définit la monnaie par les fonctions qu’elle exerce :

– unité de mesure : elle sert à exprimer la valeur ou le prix des marchandises.

– La monnaie est un intermédiaire des échanges car en s’interposant dans l’échange demarchandise, elle permet de remédier au contrainte du troc.

– Réserve de valeur car elle peut être conservé sous la forme d’un pouvoir d’achat

B. la masse monétaire :

La masse monétaire correspond à la quantité de monnaie circulant. La banque va contrôler son évolution en mesurant des agrégats monétaires. M1, M2, M3.

M1 : regroupe les seuls moyens de paiement (billets, pièces, dépôt àvue)

M2 : M1 + les livrets bancaires ordinaires.

M3 : M2 + les bons du trésor (placement,)

M4 : M3 + les billets de trésorerie émis par les entreprises.

Un actif est liquide s’il est utilisable immédiatement et sans cout.

C) la création de monnaie par les banques :

Il y a création de monnaie scripturale par les banques commerciales. Les crédits font les dépôts : lorsque la banqueoctroie un crédit à un de ses clients, elle crédite son compte de la somme correspondante. En contrepartie, la banque détiendra une créance sur son client.

D) Le rôle des banques centrales :

– mettre la monnaie fiduciaire

– réguler la masse monétaire à travers la politique monétaire : les autorités monétaires peuvent utiliser le taux d’intérêt directeur pour réguler la masse monétaire.Elles peuvent relever le taux d’intérêt directeur si elle souhaite freiner la création de monnaie. Objectif : lutter contre l’inflation. Les banques centrales peuvent baisser le taux d’intérêt directeur si elle souhaite mettre en place une politique de relance.

E) 1) l’approche libérale :

Pour les libéraux, les grandeurs réelles de l’économie (production et volume de l’emploi) sont totalementindépendantes du secteur monétaire. Autrement dit la monnaie est neutre. Son rôle est de faciliter les échanges. Cette approche débouche sur l’idée que la monnaie ne définit en rien l’activité économique réel.

2) L’approche Keynésienne :

Sa théorie octroie un rôle déterminant à la monnaie en fonctionnement de la monnaie. Keynes est la monnaie crée par les banques qui finance la production…