Haikaishi’s quest
Chapitre 1 : Vous pouvez m’appeler monsieur Bûcharr !
Une pile de paperasse dans les bras, Mirajane leva les yeux et contempla un instant la grande porte, avant de se décider et de frapper.
« Maître, c’est moi, Mirajane ! Puis-je entrer ?
– Bien entendu. Alors, mon enfant, que me vaut ta visite ?
– Euh … Ben … Le courrier. »
La barmaid posa la pile d’enveloppes sur le bureau et sedépêcha de s’éclipser, avant que le petit maître de Fairy Tail ne se rende compte du sujet de la plupart des lettres. Makarof regarda la pile de lettres – qui était, bien plus grande que lui.
« Bon. Alors, s’il y a une lettre du conseil … Je les tue. »
Il prit la première, tout au sommet. C’était une lettre de Jason, un enfant qui lui écrivait souvent, pour lui expliquer son ambition dedevenir un mage de Fairy Tail. Le maître la lut jusqu’à la fin, affichant un air satisfait sur son visage ridé. Il ne pouvait s’empêcher de penser que, si tous les enfants étaient comme celui-ci, les choses seraient beaucoup plus simples, avec le conseil.
Lettre suivante. Il aperçut le sceau qu’il détestait tant et l’envoya directement à la poubelle, en se disant qu’il n’avait rien vu et que celapouvait bien arriver une fois. Et puis, encore. Et encore. Et ainsi de suite. Après en avoir vu plus dizaine, il jeta tout le tas dans la corbeille, en se levant et en grommelant qu’il allait tuer toute cette bande de fripouilles qu’étaient les mages de Fairy Tail.
Puis, juste avant de sortir, il remarqua quelque chose. Pas de sceau sur la dernière. Intrigué, il la récupéra et retournas’asseoir, restant bouche-bée en voyant le nom de l’expéditeur. À la fin de sa lecture, il déclara – bien que se parlant pour lui-même :
« Voilà quinze ans que nous ne nous sommes pas vu et, toi, tu m’envoies une lettre pour me demander ça … Tu es toujours aussi fou, espèce de vieux croûton. »
Pourtant, il ne put retenir un petit sourire au coin de ses fines lèvres charnues.
**********Pour changer de la routine, dans la taverne de Fairy Tail, la bagarre générale n’avait pas été lancée par un conflit Natsu contre Gray, mais par Gajil qui avait « accidentellement » marché sur le pied de Natsu, alors que ce dernier racontait les exploits de sa dernière mission à Levy. Le dragon slayer de feu, ne l’entendant pas de la même oreille que son compère d’acier, lui envoya gentiment sachaise sur la tête. Objet que Gajil esquiva sans mal et qui atterrit sur Elfman, qui beugla que les hommes ne devaient pas se comporter ainsi. Et, comme d’habitude, l’ambiance tourna rapidement à la zizanie.
Le maître, qui venait à peine de sortir de son bureau, crut à une crise cardiaque en voyant une table foncer sur lui, avant de grimper sur la rambarde qui lui servait de promontoire et cria :« Ca suffit, bande de schtroumpfs ! »
Un gros blanc s’installa dans l’immense salle, plus personne n’osant bouger. Tous les regards se braquèrent alors immédiatement sur le « nain ».
« Non, mais, vous vous croyez où, là ! J’ai encore reçu des tonnes de lettres du conseil, ce matin ! Pas besoin de les ouvrir, pour savoir ce qu’elles contiennent ! Je suppose que celle qui avait pour sujetKana, c’était parce que tu avais trop bu, n’est-ce pas ? Et toi, Gray, quels vêtements as-tu encore volé, cette fois-ci ! J’en ai marre de vous ! Et le conseil aussi ! »
Il marqua une courte pause, pour reprendre son souffle, et reparti de plus belle :
« Mais, après tout, on s’en fout, nous, du conseil ! Écoutez tous. La magie n’est pas un pouvoir raisonnable, mais elle est pourtant née dela raison ! La magie n’est pas un miracle. Elle est la combinaison de l’esprit qui nous parcourt et de celui qui parcourt la nature elle-même, réincarnée en une forme physique. Cela demande une énorme force mentale, ainsi qu’une grande concentration. À vrai dire, mettre tout votre être dans ce que vous faîtes … C’est ça, la magie ! Vous ne progresserez pas, si vous vous préoccupez de ceux d’en…