Guillaume apolinnaire
Le 26 août 1880, Naissance à Rome de Guillaume, Albert, Vladimir, Apollinaire de Kostrowitzky, fils de Angélique de Kostrowitzky et fils putatif de François Flugi d’Aspermont. 1882, Naissance de son frère Albert. 1887, Installation à Monaco d’Angélique et de ses deux fils. 1896-1897, Il quitte le lycée de Nice sans obtenir le baccalauréat. 1899, Séjour des deux frères à Stavelot. Rencontre d’unejeune fille, Mareye. Ebauche de L’Enchanteur pourrissant. 1900, Retour à Paris. Apollinaire travaille dans une officine financière, la Bourse parisienne, et fréquente la bibliothèque Mazarine. 1901, Séjour en Allemagne comme précepteur pour la famille de Milhau. Rencontre avec Annie Playden. 1902, Voyage en Allemagne et en Autriche-Hongrie. Retour à Paris.Première publication dans La RevueBlanche de L’Hérésiarque. Travaille comme journaliste à L’Européen et employé dans une banque.
1903-1904, Publie sa propre revue Le Festin d’Esope. Première version de L’Enchanteur pourrissant. Séjours à Londres où Annie se montre distante. 1905, Publie un seul numéro de la Revue Immoraliste et de Les Lettres modernes. Rencontre Derain, Vlaminck, Max Jacob et Picasso. Le Bateau Lavoir et Le LapinAgile sont des lieux de ralliement où se retrouvent de jeunes artistes. Paul Fort fonde Vers et Prose. Apollinaire y collabore. 1907, Quitte le domicile de sa mère au Vésinet. Publie deux romans érotiques, Les Exploits d’un jeune don Juan et Les Onze mille verges. 1908, Dans La Phalange, publication d’Onirocritique et du noyau du Bestiaire. Conférence consacrée à la poésie symboliste au Salon desArtistes indépendants. Apollinaire écrit une préface au catalogue de l’exposition du Cercle de l’art moderne du Havre qu’il intitule ‘Les Trois vertus plastiques. » A partir de 1909, début de la collaboration en tant que critique d’art à L’Intransigeant et au Mercure de France. Rencontre Marie Laurencin. Poèmes publiés dans La Phalange.
1909, Mystification: Apollinaire écrit des articles decritique sur la littérature féminine et des poèmes sous le pseudonyme de Louise Lalanne. Le premier mai, « La Chanson du mal-aimé » (Alcools) paraît dans Le Mercure de France. Le 13 juillet, son ami André Salmon se marie et Apollinaire compose un poème pour l’occasion. En décembre, son premier livre, L’Enchanteur pourrissant, illustré de bois de Derain, paraît à cent exemplaires. Apollinairedéménage au 15 de la rue Gros, puis au 37. 1910, Il publie, en octobre, un recueil de contes, L’Hérésiarque et cie.
1911 Mars-publication de Le Bestiaire ou Cortège d’Orphée, illustré par des gravures de Raoul Dufy. Chroniqueur, il commence la rubrique de la vie anecdotique au Mercure de France qu’il tiendra jusqu’à sa mort. Le 7 septembre, inculpé pour complicité de vol. Apollinaire est incarcéré à laSanté. Le 12, il est relâché et l’affaire se termine par un non-lieu. Apollinaire à la Santé: une promenade virtuelle.
1912, Avec Salmon, Tudesq, Dalize et André Billy, fondation de la revue, Les Soirées de Paris. Apollinaire y contribue avec des poèmes, des notes d’art et des échos à chaque numéro. Il prend en charge la direction de la revue à partir de 1913. Rupture avec Marie Laurencin.Apollinaire écrit « Le Pont Mirabeau. » 1913, Le premier janvier, Apollinaire s’installe au 202, Boulevard Saint Germain, son dernier domicile. En février, les futuristes italiens exposent à Paris. Le 29 juin, Apollinaire publie L’Antitradition futuriste en français et en italien. Il se lie d’amitié avec Picabia et fait la connaissance de Blaise Cendrars. En mai, il fait paraître un livre decritique d’art, Les Peintres cubistes. En avril, Alcools paraît. Tous les signes de ponctuation ont été supprimés. 1914, Apollinaire écrit ses premiers calligrammes, il fréquente de plus en plus Montparnasse-le centre cosmopolite de la peinture. Il séjourne à La Baule et en Normandie (Deauville) avec André Rouveyre au moment où la guerre est déclarée. Mobilisation générale. Il fait sa demande de…