Gestion des risques

janvier 7, 2019 Non Par admin

DESCRIPTION D’UNE SITUATION A RISQUES : LA GLYCEMIE CAPILLAIRE

Actuellement dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées et dépendantes, chaque matin je m’occupe de Mme A. Elle est âgée de 75ans et hospitalisée des suites d’un accident cardio vasculaire sylvien gauche. Elle est diabétique non insulino dépendante. Un matin sur deux, je mesure son taux de glycémie. Pour ce faire, jeme sers du plan de soins. Je vérifie le nom de ma patiente et les soins à lui prodiguer. A cette heure (7h), elle est encore au lit. Je me rends donc dans sa chambre pour l’informer du soin que je vais lui faire. Le charriot de soins étant prêt, je peux préparer le matériel dont j’ai besoin pour faire sa glycémie capillaire. Je me lave les mains au préalable et je prends : un coton avec du sérumphysiologique et un coton sec, deux paires de gants en latex à usage unique, l’appareil à glycémie dans lequel je glisserai la bandelette (à usage unique) sur laquelle le sang sera disposée, un auto piqueur à aiguille rétractable également à usage unique. Je dépose le tout dans un plateau stérile. J’ai également besoin de lotion hydro alcoolique, du container à aiguille, d’une poubelle avec unmorceau de scotch et de deux lingettes avec du décontaminant. Je rentre après avoir frappé et alors dans sa chambre, j’allume la présence. Je lui reprécise le soin que je vais lui faire. Avant d’installer mon matériel sur l’adaptable je mets une paire de gants et je le décontamine avec une des lingettes. J’ôte les gants et je vais les jeter dans la poubelle de la salle de bain. Je pose mon plateauet le reste du matériel et je scotche la poubelle à l’adaptable. Je me lave les mains avec de la solution hydro-alcoolique. J’enfile la bandelette code 165 dans l’appareil à glycémie, le chiffre 165 apparait sur l’écran, puis m’indique quand il est prêt à fonctionner (prêt à recevoir la goutte de sang). J’ôte le capuchon de l’auto piqueur que je jette dans la poubelle. Je passe le coton avec lesérum physiologique sur le doigt de Mme A puis je le jette dans la poubelle. Pour choisir le doigt, je ne prends pas ceux de la pince. Avant de piquer, je fais remonter le sang dans le doigt. Je pique sur le coté du doigt au niveau de l’ongle. Tout de suite, je mets l’auto piqueur dans le container à aiguilles. Une fois la goutte de sang apparue, je glisse la bandelette dessus. J’attrape le coton secpour le poser sur le doigt. Elle tient elle-même le coton. Je pose le matériel dans le plateau. Je pose le matériel dans le plateau (qui ne contient plus rien d’autre). J’ôte la bandelette avec le sang que je jette dans la poubelle. J’enlève le coton du doigt de Mme A et le jette à la poubelle. Je retire le premier gant par le dessus. Ensuite, je le mets dans l’autre main et je retire le deuxièmepar le dessus également. Je les jette dans la poubelle. J’utilise la deuxième lingette imprégnée de décontaminant pour désinfecter l’adaptable. Je prends la poubelle que je ferme et le reste du matériel. Après avoir dit à Mme A le résultat, je lui dit que le petit déjeuner sera servi d’ici peu, je sors de la chambre. Je me rends dans la salle de soins pour y déposer l’appareil à glycémie puis jevais dans la salle de décontamination pour y jeter ma poubelle fermée dans la poubelle jaune. De plus, je pose le plateau à l’endroit prévu à cet effet. Je prends une dose de « surfanios » que je dilue dans cinq litres d’eau. Je le verse sur le plateau jusqu’à immersion totale. Je retourne dans la salle de soins, je prends une lingette avec du décontaminant pour nettoyer l’appareil à glycémie queje peux ensuite ranger dans sa trousse. Enfin, je note le résultat de la glycémie capillaire de Mme A sur le plan de soins, à l’endroit prévu.

De cette situation, nous pouvons en ressortir plusieurs risques. Tout d’abord, les risques d’expositions au sang. En effet, le fait de piquer engendre un écoulement de sang. Le soignant doit donc porter des gants pour se protéger face à cela….