Fiche lecture non conventionnelle
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Francis Walder Saint Germain ou la négociation Editions Gallimard, 1958 186 pages – ISBN : 978-2-07-038478-5 FICHE DE LECTURE NON CONVENTIONNELLE Sommaire : ? ? ? ? 1 – éléments de biographie de l’auteur 2 – bibliographie de l’auteur 3 – préambule sous forme de résumé du chapitre I 4 – par chapitre, résumé de l’ouvrage et commentaire personnel critique, en lien avec les relationssociales
1 – Eléments de biographie de l’auteur Né à Ixelles (Belgique) le 5 août 1908, Francis Walder né Waldburger passe son enfance à La Hulpe. Il fait ses humanités à Bruxelles (1917-1918), puis les continue à Paris, intègre ensuite à l’Ecole des Cadets à Namur (1922-1925) et, enfin, l’Ecole royale militaire de Belgique (1925-1930). Lieutenant d’artillerie, il est affecté, en 1935, au service del’Etat Major puis, en 1940, est fait prisonnier de guerre. Il subit alors cinq années de captivité en Allemagne. Nommé chef de service au Ministère de l’Education nationale de son pays, dès 1949, il devient délégué au Pacte des Cinq Puissances à Londres puis à la Communauté Européenne de Défense à Paris. En 1958, il reçoit le Prix Goncourt pour Saint-Germain ou la négociation. Devenu écrivain,Francis Walder s’établit à Paris en 1967. Il voyage beaucoup jusqu’en 1981, et sort de son silence littéraire en 1987, après 25 ans d’absence, avec un roman historique : Chaillot ou la coexistence. En 1991, le romancier-essayiste publie « Le hasard est un grand artiste ». Il s’éteint le 16 avril 1997, à Paris.
2 – Bibliographie
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Essais : – L’existence profonde, Aubier,1953. – Les saisons de l’esprit, Aubier, 1955. Romans : – Saint-Germain ou la négociation, Gallimard, Paris, 1958. – Cendre et or, Gallimard, Paris, 1959. – Une lettre de voiture, Gallimard, Paris, 1962. – Chaillot ou la coexistence, Belfond, Paris, 1987. – Le hasard est un grand artiste, Belfond, Paris, 1991.
3 – Préambule sous forme de résumé du chapitre I Chapitre I Sur fond d’épisodedramatique de l’histoire de France, Francis Walder prend prétexte d’une négociation dont l’issue conditionne la poursuite de la guerre ou l’établissement de la paix entre catholiques et protestants et propose de s’interroger, avec lui, sur la relativité des apparences : « La vérité n’est pas le contraire du mensonge, trahir n’est pas le contraire de servir, haïr n’est pas le contraire d’aimer, confiancen’est pas le contraire de méfiance, ni droiture de fausseté ». En 1591, Henri de Malassise songe à son passé et s’interroge sur la relativité des apparences. Une vie apparemment falote consacrée à la diplomatie ne dissimule-telle pas en réalité tant de combats cachés mais essentiels, menés dans l’ombre ? L’art de la diplomatie, et plus particulièrement la négociation de Saint Germain, ne lui a-t-illui pas offert l’opportunité d’exploiter les ressources de sa conscience et les sinuosités de son caractère ? Le lecteur découvre la sensation de puissance évoquée par le narrateur, au détour de l’évocation de ses souvenirs, la dualité entre l’humilité rattachée à l’exercice de sa fonction et l’expression de son orgueil assumé.
Francis Walder et le personnage central de son œuvre romanesquesemblent inviter le lecteur, et le négociateur en relations sociales confronté à une situation complexe
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à fort enjeu, à se garder des schémas simplificateurs, à s’extraire du carcan des préjugés ou des présupposés et à se défier des inférences. 4 – Par chapitre, résumé de l’ouvrage assorti, le cas échéant, d’un commentaire personnel critique, en lien avec les relationssociales Chapitre II En mars 1570, pour faire cesser les guerres, Charles IX, souverain disposant d’indéniables qualités d’homme d’Etat, quelque peu gâtées par un tempérament colérique donc instable, est disposé – sous l’influence de Catherine de Médicis, la reine mère – à reconnaître la liberté de conscience des protestants, mais veut leur interdire l’exercice du culte. M. de Malassise, pressenti…