Ethique et enseignemt
Enseignement et Ethique
Réalisé par : Encadré par :
Ikram Sood Pr Hamdouchi
Najoua Fackir
Année universitaire : 2010-2011
Plan
Introduction
Définition de l’éthique
Historique de l’éthique
Enseignement et éthique
Partie I : Profession de l’enseignement
Ethique, déontologie etresponsabilité
Droits et devoirs de l’enseignant
Ethique professionnelle
Partie II : Débats sur l’enseignement au Maroc
Les fondements culturels et éthiques de la formation
La problématique de l’enseignement privée et public
Conclusion
Introduction
Il serait dérisoire de vouloir faire en quelques lignes le tour d’une question aussi vaste que celle des points d’application de l’éthique au domainede l’enseignement et de l’éducation. On se contentera donc de faire quelques observations issues de l’expérience Française et de la réalité Marocaine dans le cadre des écoles primaires et de celui des études supérieurs. Mais auparavant, commençons par une tentative de définition.
Définition de l’éthique
L’éthique, « la science morale », « lieu de vie, habitude, mœurs, caractère » et du latinethicus, est une discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un milieu naturel et humain. Son but est d’indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ce qui les entoure.
Plus clairement, elle correspond à une recherche de comportement et des choix propres que l’être humain va effectuer. Certains philosophes la caractérisentcomme l’art de diriger sa conduite. Dans une profession, l’éthique renvoie aux valeurs que chacun veut apporter, correspondantes à ses croyances et ses convictions.
Les spécialistes de philosophie ne s’entendent pas sur la répartition du sens entre les deux termes morale et éthique. Les rapports entre morale et éthique sont délicats, car la distinction entre ces deux termes eux-mêmes est différenteselon les penseurs. Une distinction courante consiste à entendre par « morale » l’ensemble des normes propres à un individu, à un groupe social ou à un peuple, à un moment précis de son histoire et à appeler « éthique » la recherche du bien par un raisonnement conscient.
Aujourd’hui, on emploie le terme « éthique » généralement pour qualifier des réflexions théoriques portant sur la valeur despratiques et sur les conditions de ces pratiques ; l’éthique est aussi un raisonnement critique sur la moralité des actions. On parle par exemple de « comité d’éthique » au sein d’institutions scientifiques ou d’hôpitaux. L’éthique aurait donc ses fondements dans une décision dite rationnelle prise à partir d’un libre dialogue entre des individus conscients des savoirs et de cultures parfoisriches de traditions et de codes idéologiques assimilés.
Histoire de l’éthique
L’éthique est loin d’être toujours restée identique à elle-même. Au contraire, elle a connu de nombreuses et importantes transformations au cours de son histoire. L’éthique occidentale a connu plusieurs grandes périodes.
L’éthique dans l’Antiquité était dominée par le concept de «vertu» aussi bien chez Socrate que chezPlaton et Aristote. Ainsi, l’homme bon est celui qui réalise bien sa fonction. Il s’agit donc de réaliser pleinement la nature et ce qui constitue la nature humaine, afin d’atteindre le bonheur.
C’est Descartes qui est le premier qui a prit nettement ses distances avec l’éthique antique, qu’il jugeait trop «spéculative». S’appuyant sur une nouvelle métaphysique, il fonde une morale dans un sensbeaucoup plus individuel. Le développement de l´éthique moderne se poursuit avec Kant et l’éthique déontologique : une réflexion critique sur les conditions de possibilité de la morale mettant l’accent sur le devoir.
Notre époque vit un développement de l´éthique appliquée en rapport avec des préoccupations environnementales et sociales. Dans les activités professionnelles et la gouvernance, la…