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“La Burqa n’est pas la bienvenue sur le territoire de la République. Ce n’est pas l’idée que la République se fait de la dignité de la femme ». Voilà ce qu’affirmait Nicolas Sarkozy devant leParlement réuni en Congrès à Versailles le 22 juin 2009.
Depuis, la classe politique peine à mettre en place un cadre législatif, concernant le port du voile intégral, idoine aux valeurs républicaines etlaïques de la France. En février 2010, Jean-François Copé dépose une proposition de loi interdisant le port du voile intégral dans tout l’espace public. Le président du groupe UMP de l’Assemblée nationalesupplante la mission parlementaire d’information sur le port du voile intégral, présidée par André Gérin, et rapportée par Eric Raoult.
Ce 21 avril, Nicolas Sarkozy tranche en faveur d’un projet deloi d’interdiction générale sur le territoire national. Assumant de passer outre l’avis du Conseil d’Etat qui, le 30 mars dernier, avait estimé qu’une interdiction générale ne pourrait trouver « aucunfondement juridique incontestable » et préconisé de limiter l’interdiction aux seuls lieux publics. Le projet de loi sera présenté le 19 mai prochain en conseil des ministres.
La crainte d’uneéventuelle colère du monde musulman hante certains. Cette question s’était déjà posée lors de l’interdiction du port du voile à l’école. Pourtant, aucunes représailles à constater. Alors que la Belgique adéjà voté l’interdiction de la burqa dans tout espace public et qu’une femme italienne vient d’être condamnée à payer une amende de 500 Euros pour avoir porté le voile intégral, comment la Francecompte-t-elle légiférer sur cette problématique qui mêle droits de la femme, laïcité, liberté de culte ?
Un débat passionnant sera mené ce soir par Arnaud Ardoin en compagnie de ses invités, politiques etexperts, attachés à cette problématique.
Pas de loi interdisant la burqa. Avec des arguments désormais rodés, Mohammed Moussaoui, le président, a rappelé mercredi que ce voile intégral « n’était…