En quoi l’entretien annuel d’évaluation integré dans une démarche globale de qualité, peut-il être un outil au service du bien être du salarié
Institut du Travail Social Pierre Bourdieu
Pau
U.F.2 Dossier d’expertise technique
C.A.F.E.R.U.I.S.
Promotion 2009-2011
«En quoi l’entretien annuel d’évaluation intégré dans une démarche globale de qualité, peut-il être un outil au service du bien être du salarié?»
David LADEVEZE
SOMMAIRE
Pages
INTRODUCTION 1
PREMIERE PARTIE: Modalités et objectifs des entretiensannuels d’évaluation 3
a) Cadre contextuel et présentation de l’établissement à partir desquels 3
j’ai mené mon expertise
b) Définitions de l’entretien annuel d’évaluation 4
l’entretien de progrès 5
l’entretien d’évaluation des compétences 5
l’entretien d’objectifs 5
l’entretien centré sur la formation (entretien professionnel) 5
DEUXIEME PARTIE:Identification des problèmes par rapport 7
aux entretiens annuels d’évaluation
a) Perceptions ambivalentes sur l’entretien annuel d’évaluation 7
l’entretien d’évaluation vécu comme un contrôle 7
sentiment d’inutilité de ces entretiens 8
b) Des managers dépossédés de l’outil d’évaluation 8
TROISIEME PARTIE: Préconisations pour que l’entretien annuel d’évaluation 10
seplace au service du bien être et de l’efficacité au travail
a) Travailler sur l’entretien le plus en amont possible 10
b) Bien définir la finalité de l’entretien 10
c) L’objet de l’évaluation 11
d) Le support de l’entretien 12
e) L’entretien proprement dit 12
l’évaluateur 12
l’évalué 13
f) L’entretien constructif et positif 13
g) La fixation des objectifs14
h) La formation des évaluateurs et leur implication dans la politique 14
des ressources humaines
CONCLUSION 15
INTRODUCTION
Les établissements sociaux et médico-sociaux sont inscrits dans un contexte d’évolution du travail social qui s’est largement traduit dans la loi n° 2002-2 du 02 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale. Après une première phase que l’onpeut qualifier d’institutionnalisation entre le début du siècle et les années soixante dix qui a permis une configuration administrative générale, le secteur est entré aujourd’hui dans une phase de professionnalisation, d’une véritable organisation des modes opératoires.
Parmi les innovations, notons la volonté de replacer les usagers au centre des dispositifs. L’évaluation des activités et de laqualité des prestations sont particulièrement importantes et interrogent l’évolution des établissements: «Car si l’accent est mis sur la priorité des bénéficiaires dans l’organisation des prestations, un des objectifs non moins essentiel est de faire évoluer les structures, (…) la loi est construite comme un raisonnement dont les deux termes principaux sont la priorité donnée aux droits despersonnes et l’efficience d’une organisation».[1]
Si l’évaluation du fonctionnement des institutions apparaît généralement comme une contrainte pour les professionnels, il faut se souvenir que ce mouvement a été impulsé sous la pression des usagers et de leurs familles. En effet, beaucoup de professionnels s’étaient engagés de manière volontaire dans des pratiques et des démarches d’améliorationde la qualité avant les dispositions de cette loi. Le législateur ne fait en 2002 que prendre acte d’une situation où il fallait mettre terme à une série de scandales très médiatisés.
L’évaluation est alors mise en rapport avec le souci de prévenir les maltraitances, aussi bien dans les établissements pour adultes que pour enfants. Il existe aussi une volonté de répondre d’une manièretransparente aux attentes des bénéficiaires, notamment en matière de «citoyenneté» tel que cela est évoqué dans l’article 2 de la loi.
La mise en oeuvre d’une démarche d’évaluation de la qualité dans un établissement social ou médico-social repose à la fois sur des notions de contrôle et de valeur. L’objectif est d’offrir aux usagers accueillis des prestations de qualité.
Mettre en oeuvre une…