Economie politiques

janvier 8, 2019 Non Par admin

Titre 2 : Revenus, consommations et épargnes des ménages
Les revenus sont composites (en provenance de différentes composantes) et inégaux. Si les revenus sont pluriels, les sources d’inégalité le sont aussi et engendre des inégalités dans les structures d’épargnes et de consommations (flux) amplifiées par les inégalités de patrimoine (stock transgénérationnel). Les inégalités s’accroissent degénération en génération en opposition au précepte libéral d’égalité des chances, elles se renouvellent lors du revenu alors que dans le patrimoine elles s’accumulent.
I/ Les différents types de revenu
L’impact de la politique de réduction des inégalités, mise en place après la 2nde guerre mondiale avec une fiscalité progressive et la création de la sécurité sociale. Un gouvernement ne cherche pasà annuler les inégalités mais le rendre à un niveau convenable dans tous les pays développés jusqu’en 1980. Cette politique a de moins en moins d’impact. Soit alors on soutient sa suppression ou on recherche pour son efficacité.
La politique sociale étatique est conduise par rapport aux salaires, or la part des primes ou autres est en progression. La remise en cause de l’impôt progressif sur lerevenu (passage à 3,4 tranches d’imposition) ou des cotisations sociales (pour les prestations) est due à leur fondement unique sur les salaires. L’apparition des inégalités de patrimoine s’effectue avec 10 ans d’inertie.
A/ Les revenus primaires
Ce sont les revenus liés à l’activité économique directement (salaires, honoraires soit 80% des revenus primaires) ou indirectement qui eux sonttransmissibles (propriété : loyers, intérêts, dividendes, royalties).
On appelle revenu national l’ensemble des revenus primaires sur une nation.
B/ Les revenus disponibles bruts.
C’est l’ensemble des revenus primaires auxquels on ajoute les transferts, soit les prestations sociales et on enlève les prélèvements obligatoires, afin de montrer l’impact de la politique sociale.
La médiane est l’axedes données, soit la valeur médiane, du milieu, elle montre ainsi par comparaison avec la moyenne montre la taille des inégalités dans une moyenne.
La différence entre la moyenne nationale des revenus et de sa médiane en 1970 est de 3500€ alors qu’en 2007 elle est de 5500€, cela montre que les inégalités sont croissantes et que la distribution s’est étirée. A cause d’une individualisation dessalaires (70% des revenus totaux), des primes et des intéressements qui génèrent des inégalités rampantes et une division des classes sociales et de leurs consciences.
Le SMIC (salaire minimale interprofessionnel commun) qui augmente annuellement en fonction de l’inflation n’a donc plus vraiment de valeur. La gestion des carrières est au mérite et au diplôme plus qu’à l’ancienneté.
C/ Au niveau desménages
Les transferts sont les revenus de prestations versés par l’Etat (retraites, assurances maladies, indemnisation chômage, RSA) sont plus ou moins importants suivant les catégories socioprofessionnelles. La part des retraites augmentant constamment pour cause démographique, le chômage augmentant au vue de la conjoncture économique ainsi que le nombre de prestations l’accompagnant (1% en 1960et 11% en 1980), seule la branche famille est la seule excédentaire ou à l’équilibre.

II/ La consommation
A l’opposé de l’utilisation du revenu avec l’épargne, la consommation porte sur des biens ou des services dont le consommateur pense avoir besoin, par de la consommation marchande (biens et services présents sur le marché) ou non-marchande (fourni par l’Etat, les institutions privées oupar l’autoconsommation).
Lorsque l’essentiel de la consommation des ménages est marchande on parle alors d’économie de marché.
Il existe des difficultés de prévisions du niveau de consommation et de l’évolution des budgets dédiés à un domaine parce qu’elle s’appuie sur des contraintes démographiques.
Cependant on observe que plus les revenus s’élèvent et plus la consommation se diversifie…