Economie du savoir aux usa
Amérique [modifier]
L’épicentre de l' »économie du savoir » se trouve sans conteste en Californie. On trouve par exemple à l’université de Stanford deux professeurs : Paul Romer, championdes nouveaux concepts de la croissance économique, et Stephen Krasner, qui conceptualise les analyses modernes de la souveraineté. Paul Romer intégre dans ses analyses la contrainteconstituée par les limitations des ressources naturelles dans le monde.
Il n’est pas étonnant que ces nouvelles approches émanent de Californie, puisqu’on y trouve la Silicon Valley,prototype des pôles de compétitivité (cluster en américain), donc les meilleures compétences en informatique : développement des processeurs nécessaires au matériel informatique (« hardware »).On voit également une forte concentration autour de la capitale Washington : département de la défense, département de la justice,… qui utilisent des registres pour accéder auxressources numériques.
Les travaux du Dublin Core ont poussé dès 1995 à l’élaboration d’un cadre de description des ressources informatiques par le W3C (Resource Description Framework), qui aconduit à la mise en place de registres de métadonnées par les grandes administrations du gouvernement américain.
Les principaux serveurs racines du Domain name system (qui gère les noms dedomaines de l’internet) sont localisés en Virginie (Dulles), au Maryland, c’est-à-dire autour de Washington, et à Santa Clara (Silicon Valley). La bibliothèque du Congrès américain, quicontient 128 millions de volumes, soit trois fois plus que la Bibliothèque nationale de France, est un fer de lance de l’utilisation des métadonnées (Open Archives Initiative) dansl’accès aux ressources Web.
On voit donc se mettre en œuvre des stratégies globales autour de nouveaux concepts de systèmes d’informations, où la gouvernance d’internet joue un rôle majeur.