Droit et morale

novembre 30, 2018 Non Par admin

Le droit et la morale

« Pouvoir juridique, pouvoir moral, ces deux notions sonnent comme des fanfares mais dont l’espérience implique qu’elles ne jouent pas forcément le même air » nous dit Philippe Jestaz. En effet, il est courant d’entendre dire que ces deux systèmes normatifs sont distincts voire même parfois opposés.

Cette distinction est a priori justifiée puisque le droit et la moraleont des sources, des objets, des finalités et des senction divergentes.

La morale quand à elle, est une réflexion, une interrogation sur le bien et le mal et sur la vertue. Par dérivation, on appelle « morale » un sens de règles prétendant définir quel est le bon comportement. Elle tend au perfectionnement de l’humain, elle « vise à l’épanouissement spirituel de l’homme » pour reprendre unefois encore les paroles de Philippe Jestaz.

Il semble que les relations et la limite entre le droit et la morale portent a confusion.

Toutes les règle morales ne sont pas nécessèrement sanctionnées par le droit et inversement, certaine règles de droit ne se préocupent pas de la morale. Certaines règles de droit s’affranchise de toute necessité morale comme les règles à caractère technique.Nous pouvons prendre l’exemple de l’acte de naissance ou du code de la route. La morale n’est donc pas un impératif catégorique dans la règle juridique. Toutefois, ces deux entités ne peuvent s’ignorer.
La morale tout comme le droit contribue à l’encadrement des individus y compris dans la société d’une séparation entre le droit et la morale. Des convergences s’imposent et même parfois secomplètent.

Les divergences entre le droit et la morale
En effet, ces deus systèmes juridiques ne fonctionnent pas de manières identiques et ne sont pas toujours liés. Cette doctrine trouve sa justification dans les différents domaines (A) ainsi
que dans celles des jugements et des santions (B).

A Différences de domaine

Ils ont des objectifs différents. Le droit comme nous l’avons vuprécédemment à une finalité. Il sagit d’organisation des rapports interindividuels tandis que la morale a une finalité individuelle.
La morale semble toutefois avoir des objectifs plus vastes que le droit car non seulement elle prend en compte les comportements mais surtout la concience de l’individu.
Le droit, lui, ne peut pas sanctionner l’intention car il ne peut pénètrer dans la concience desindividus.
Cette impuissance technique ce double parfois d’une volonté ou d’une obligation pratique de s’écarter de la morale. Ce peut ètre pour des raisons comme le représente la prescription extinctive par exemple: le droit estime que passé un certain délai les individus ne peuvent plus ètre tenu pour responsable de leurs actes. Moralement l’acte reste toujours condanable.
Ce peut etre égalementpour des raisons plus ambitieuses mais encore plus éloignées de la morale.
Jean-Denis Bredin écrit d’ailleur à ce propos « nous aimons la règle de droit qui nous profite » et pointe également du doigt « les lois imaginées pour séduire ou apaiser l’opinion ».
Le droit apparaît ainsi moins contraignant que la morale dans la mesure ou il s’impose que les règle régissent avec les tiers. L’obligationjuridique est donc plus restrainte en ce qui concerne les domaines d’application.
Dans un autre registre, le droit apparaît souvent plus contraignant. En effet, les sanctions de ces deux systèmes normatifs ne sont pas comparables dans leur nature.

B. des jugements et des sanctions divergentes

Les jugements divergent entre le droit et la morale. En ce qui concerne le droit, le jugement sefait par l’intervention d’un tiers impartial et désinteressé. Le jugement moral, lui, n’est l’oeuvre que de deux acteurs voire même d’un seul. Il peut aller du simple jugement de valeur au plus apocalyptique qui est le jugement dernier pour les religieux.

La morale est sanctionnée par la conscience et se traduit par des remords ou des regrets tandis que la désobéissance à une règle de droit…