Droit des enfants au maroc

septembre 21, 2018 Non Par admin

Droits des enfants au Maroc

L’État marocain a signé en 1993 la Convention des Droits de l’Enfant adoptée par l’ONU en 1989, charte qui reconnaît à chaque enfant le droit de grandir dans un climat de « bonheur, d’amour et de compréhension ». Le devoir de l’État est donc de protéger l’enfant contre toutes les formes de violence, contre l’abandon et l’exploitation. En accord avec les Conventionsinternationales, le gouvernement marocain a fixé dans le nouveau Code du travail l’âge légal du travail à 15 ans. L’Éducation étant aussi un droit pour l’enfant, le gouvernement a lancé une vaste campagne de scolarisation dans le Primaire.

Il y a en effet urgence car les enquêtes estiment qu’un million et demi d’enfants ne sont pas scolarisés. La réalité vécue par les enfants marocains issus defamilles citadines ou rurales défavorisées est donc bien éloignée de l’idéal énoncé par l’ONU.

La violence, les enfants la subissent sous plusieurs formes : selon l’Organisation Internationale du Travail, le Maroc reste aux côtés de la Chine et de l’Inde « l’un des pays présentant les pires formes de travail des enfants ». Leur nombre est évalué à 600.000, dont l’âge s’échelonne entre 6 et 15ans. les salaires se situent en dessous de toutes les normes, les heures ne sont aucunement réglementées. Les garçons occupent des emplois dans les commerces ou des entreprises. Les filles sont employées dans le textile et de nombreuses autres, entre 7 et 10 ans, recrutées dans les campagnes et littéralement achetées à des parents très pauvres, deviennent les « petites bonnes » taillables etcorvéables à merci dans les familles citadines.

Des tentatives pour scolariser quelques heures par semaines ces enfants travailleurs restent des exceptions. Ceux qui ne peuvent plus supporter les conditions de travail accompagnées assez souvent de brutalités commises par l’employeur, s’enfuient et vont grossir le flot des « enfants des rues » issus de familles pauvres déstructurées, enfants de mèrescélibataires, enfants abandonnés.
Ces enfants, certains très jeunes, vivent dans l’insécurité totale de la rue, sans aucune hygiène, mal nourris, exposés à l’exploitation sexuelle dès dix ans, aux rafles de la police, emprisonnés souvent puisque le vagabondage est un délit…

Ces enfants ont été longtemps ignorés par la société, non recensés puisque totalement en marge mais une sensibilisation dupublic, grâce au travail des associations et des spécialistes de l’enfance, commence à changer le regard des citoyens sur ces « parias » et à mobiliser des gens très divers en faveur de ces enfants dans des structures qui tentent de pallier les carences de l’État. L’État lui aussi commence à s’inquiéter : les kamikazes de ces dernières années avaient vécu leur enfance dans ces quartiers misérables,sans infrastructures d’éducation et de soins…

Déclaration sur les droits et la protection de l’enfant dans le monde islamique

Les Rois, Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Organisation de la Conférence islamique(OCI) ont adopté, lors du 7e Sommet islamique tenu à Casablanca (Maroc), du 13 au 15décembre 1994, la « Déclaration sur les droits et la protection de l’enfant dans le mondeislamique ».

Ils proclament les principes suivants:
1. LA FAMILLE
L’Islam a magnifié les valeurs de la chasteté et de la pudeur chez l’homme comme chez la femme et limité les relations sexuelles entre l’homme et la femme dans un cadre unique à savoir celui du mariage légal. Il a interdit de façon catégorique la « Zina » (le péché de la chair), le concubinage et la déviation sexuelle aussi bien àl’homme qu’à la femme. Il a interdit au Musulman d’avoir un comportement ou de sortir des propos répréhensibles.
L’Islam fait de la bonne moralité et de la vraie foi religieuse les plus importants critères lorsqu’il s’agît de choisir un conjoint. Il a invité les prétendants au mariage à s’assurer que les deux futurs époux ne soient atteints de maladies héréditaires et ce, en vue de protéger…