Dossier intervention sociale
Unité d’enseignement:
INTERVENTION SOCIALE
INSERTION PROFESSIONNELLE
D’UNE JEUNE FILLE SANS
QUALIFICATION
SOMMAIRE
I- Cadre de l’intervention:
Difficulté d’accès à l’emploi pour les jeunes
II- Description, objectifs et moyens de l’action:
Recherche d’emplois: variation des supports didactiques
III-Résultats obtenus:
Insertion professionnelle etépanouissement social, mémo de recherche d’emploi
IV- Bénéfices personnels retirés:
Multiplicité des bénéfices retirés
I-Cadre de l’intervention
Pour les jeunes la question du premier emploi et plus particulièrement le premier apprentissage dans le monde du travail constituent une entrée dans la vie active à la fois enviée et attendue mais aussi redoutée. Considérée comme une étape dans laprise de responsabilités en vue de leur autonomie, elle constitue un exercice difficile qu’il convient d’aborder armé de solides connaissances. Cette étape est d’autant plus redoutable pour les jeunes ayant précocement quitté le système scolaire qui de ce fait se retrouvent quelques fois inaptes face à certaines situations nécessitant des qualités d’adaptation plus ou moins inculquées parl’administration éducative.
Les chiffres de l’emploi ces dernières années sont pour le moins inquiétants, nous sommes bien loin du plein emplois des Trentes Glorieuses. Les jeunes sont sujets à cette dépréciation au sein du monde du travail.
Les délocalisations croissantes ainsi que les mesures tardives du gouvernement ne parviennent à satisfaire les attentes d’offres et de demandes d’emplois sur leterritoire national français. Qui plus est le système semble avoir quelque peu de mal à évoluer en corrélation avec l’évolution du marché. Le gouvernement peine à adapter son système éducatif aux véritables attentes des employeurs.
Prenons l’exemple d’un jeune étudiant de l’enseignement supérieur. Ayant poursuivi un cursus général tout au long de sa scolarité; ce jeune, il est vrai fera preuvede véritables qualités d’adaptation intellectuelles qui font appel à son bagage culturel, cela-dit nul n’est prévu pour lui inculquer même ne serait-ce qu’un minimum de bases pratiques nécessairement requises pour occuper un premier emploi. Quel employeur aujourd’hui embauche sur la base d’un curriculum vierge d’expérience professionnelle? La formation théorique ne suffit nullement à donner uneébauche des capacités d’un éventuel candidat, l’expérience est donc un important atout. Pourtant ce jeune n’est pas le plus à plaindre, ses qualifications lui permettront toutefois de bénéficier à un accès certes restreint mais cela-dit privilégié à des emplois qualifiés au sein d’entreprises pratiquant une politique de formation interne et ne sollicitant lors de ses recrutements qu’avant tout desolides bases théoriques. Ce jeune avec plus ou moins d’aisance saura appliquer ses connaissances dans sa démarche de recherche d’emploi. Le problème de l’emploi ne concerne pas uniquement les jeunes issus du cursus général, les jeunes issus du cursus professionnel aussi rencontrent des difficultés pour accéder à un emploi. Le fait est que le cursus professionnel se concentre essentiellement surl’apprentissage d’une activité en particulier, ce qui limite les qualités d’adaptation du jeune aux offres du marché.
En somme le système devrait subir une mutation de sorte à davantage allier l’enseignement théorique et pratique vers une polyvalence de ses disciples. Bien que le système scolaire soit ici pointé du doigt, il reste cela-dit un élément vital pour la population car il inculque lesbases de l’administration. Les personnes démunies de cette éducation sont quant à elle dans un véritable handicap face au marché du travail, véritable handicap au niveau de la vie courante même. Certaines catégories de la population sont soumises à cet handicap notamment certains jeunes sans qualification, certains étrangers, certaines personnes d’un certain âge en somme les catégories qui…