Dom juan acte iii scène 1

novembre 18, 2018 Non Par admin

Acte III scène 1 : Sganarelle se casse le nez
Introduction :
-Au XVIème siècle, le libertinage religieux est condamné. De ce fait la pièce de Molière intitulée dj qui fut représentée pour la première fois en 1665 est interdite au bout de 5 représentations.
– En effet, dom juan est un aristocrate libertin qui ne croit pas en dieu et enchaîne les provocations dans cette extrait son valetSganarelle essaye de lui prouver le contraire
I la confrontation maître/ valet
II le comique de la scène
1° La confrontation d’idée Maître/ Valet
Les 2 personnages ont des thèses opposées :
– Dj : « Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit »
Sa thèse est reprise ensuite par l’antithèse de Sganarelle « la belle croyance ! Votre religion à ce que jecrois et donc l’arithmétique ? »
On remarque que DJ est un homme rationnel qui ne croit pas en dieu mais en ce qu’il comprend et ce qui peut être prouvé, le modalisateur « je crois »souligne son caractère hautin il s’oppose aux traditions de son époque ; il refuse donc le conformisme. De plus son argument met en valeur sa culture est son appartenance à l’aristocratie. Le ton ironique de « labelle croyance que voila » montre que Sg croit quand à lui tout ce qu’on lui dit et qu’il admet tout sans poser de questions.
– Sg : « je comprends fort bien que ce monde que nous voyons n’est pas un champignon qui soit venu tout seul en une nuit ». Pour Sg il existe un créateur à la terre et de l’homme, et que moins on est éduqué plus on est sage et donc on remarque des choses simple, sonexclamation montre qu’il est choqué, scandalisé par les propos de son maître.
On a donc bien dans un premier temps une confrontation sociale avec cette opposition d’idées qui souligne la place sociale du personnage sg qui est le porte parole du peuple alors que dj symbolise la jeunesse aristocrate.
Cette confrontation devient ensuite plus morale car les deux personnages vont diverger sur leurs idées.
-étrangement dj se contente de stichomythie métrisées et froides, alors que sg emploie une tirade dj veut se moquer de sg il sait qu’il va se tromper, se rendre ridicule en essayant de faire un raisonnement.
2° Le caractère burlesque des propos de Sg
a) Un discours en apparence structuré
– afin de défendre l’existence de dieu le lecteur a l’impression au premier coup d’œil que le propos de sgsont fondés puisque que son discours argumentative par du général jusqu’au particulier
De plus, il possède une thèse : il existe un créateur aux hommes et à la terre.
Sa thèse possède des arguments qui reposent sur le rapport de cause à effet que tout chose à un créateur : le corps est structure, organise et pour finir il ajoute des exemples «ces nerfs, ces os, ces veines, ces artère, …cepoumon »/ « je veux frapper des mains, hausser le bras, lever les yeux au ciel, baisser la tête, remuer les pieds, aller à droit, à gauche »
b) Les faiblesses argumentative de DJ
– sg se dis crédibilise (moi je mettrai plutôt « décrédibilise ») avant de donner ses arguments :
« pour moi, monsieur, je n’ai point étudier comme vous, dieu merci, et personne ne saurait se vanter de m’avoir jamais rienappris », sg est naïve, il évoque son appartenance au peuple et montre son manque d’éducation et de connaissance, il essaye de faire un introduction pour imiter l’éloquence de son maître mais au contraire il paraît ridicule en se ventant de ne rien savoir.
De plus, le parallélisme de construction « mon petit sens, mon petit jugement, je vois les choses mieux que dans tout les livres » ne lemet pas en valeur, l’adjective « petit » pousse le lecteur a se demander comment un petit esprit, une personne peu extraordinaire peut- être plus réaliste et sensé qu’un livre surtout au XVIème siècle
– Il utilise des énumérations sans fin « ces arbres-là, ces rochers, cette terre, et ce ciel » ou « ces nerfs, ces os, ces veines, ces artère, …ce poumon », sg n’a pas beaucoup de chose à dire…