Djokovic garde la main
Comme à Madrid, la semaine dernière, Novak Djokovic (n°2) domine Rafael Nadal (n°1), dimanche, en finale (6-4, 6-4 en 2h13′). Le Serbe reste invaincu en 2011.
La menace se précise. Encore un peuplus. Inéluctablement. Pour le deuxième dimanche consécutif, Novak Djokovic marche sur Rafael Nadal. Sur « sa » terre battue. Pour la quatrième fois de la saison (après Indian Wells, Miami et Madrid), leSerbe domine le Majorquin en finale. La surface, rendue plus lourde par la pluie qui a retardé le programme, peut-elle aider le numéro 1 mondial ? Tombeur sur le fil d’Andy Murray, moins devingt-quatre heures auparavant, son dauphin sera-t-il prêt physiquement ? Novak Djokovic balaie ces interrogations d’un revers à deux mains.
Des échanges à couper le souffle, un Novak Djokovic sur piloteautomatique. Coups droits surpuissants, revers croisés pour répondre aux coups droits liftés adverses, poing brandi : le numéro 2 mondial impressionne. Premier à ralentir dans l’échange, à coup deballes hautes, l’Espagnol s’expose aux pénalties. Dans le huitième jeu, il offre son service sur un revers boisé (3-5). S’il laisse filer cet avantage dans la foulée (5-4), Novak Djokovic vire en tête surun nouveau revers croisé (6-4 en 56 minutes). L’emprise psychologique a l’accent serbe.
En début de seconde manche, Novak Djokovic s’étire mais c’est bien Rafael Nadal qui tombe sur un replacement.Comme un signe. S’il craque le premier dans l’échange, le double tenant du titre s’accroche pourtant, à coup de « vamos ». Distancé 2-0 puis revenu à hauteur (2-2), il tient bon jusqu’à 4 partout,profitant d’un léger ralentissement de l’autre côté du filet. Novak Djokovic peut-il craquer ? La question n’a pas le temps de l’effleurer. Sur un dernier revers dans le filet, le patron de ce début desaison s’écroule de bonheur et hurle sa rage de vaincre. Toujours invaincu, il aligne un 37e succès consécutif, remporte un septième titre (le deuxième à Rome après 2008), se rapproche un peu plus du…