Divers

décembre 22, 2018 Non Par admin

La pharmacie d’officine
comme lieu de premier recours du système de santé

FACULTÉ DE MÉDECINE INSTITUT DE MÉDECINE
SOCIALE ET PRÉVENTIVE

FACULTÉ DES SCIENCES SECTION DES SCIENCES
PHARMACEUTIQUES

CMU I CH-1211 Genève 4 Tél 022 379 59 10 I Fax 022 379 59 12

SERVICE FORMATION CONTINUE

Quai E. Ansermet 30 I CH-1211 Genève 4 Tél 022 379 61 47 I Fax 022 379 60 89

PREFACE Lesprestations assurées par les pharmaciens d’officine répondent à de nouvelles demandes. Fréquemment sollicités par des clientèles de plus en plus diversifiées, les pharmaciens sont appelés à donner des conseils de santé sans être, pour autant, habilités à se substituer au diagnostic médical et à prescrire des médicaments. L’information qu’ils doivent maîtriser pour répondre aux questions qui leur sontposées a, néanmoins, tendance à s’amplifier. Qu’il s’agisse de blessures légères, de troubles, tels que ceux qui sont provoqués par le stress et l’absence de sommeil, ou, encore, d’une sélection de produits à prendre lors d’un voyage dans des pays tropicaux, l’avis des pharmaciens peut s’avérer déterminant. Les frais médicaux mal couverts par les assurances ainsi que la difficulté d’obtenir unrendez-vous rapide chez un médecin renforcent l’attente de clients qui, par ailleurs, estiment souvent être en mesure de définir ce dont ils ont besoin. Dans une société qui pousse chacun à se prendre en charge, il n’est pas étonnant que la santé fasse partie des nouvelles responsabilités de la vie adulte. Avant de lancer un nouveau programme de formation continue permettant aux pharmaciensd’accroître leur compétence dans le domaine du conseil aux clients, il a semblé judicieux d’interroger les professionnels que ce problème concernait le plus directement. La préoccupation de spécialistes de la santé publique d’une qualification professionnelle plus consistante en matière de conseils de santé offerts aux clientèles des pharmacies nécessitait, en effet, d’être explorée dans le milieuprofessionnel de la pharmacie. L’enquête présentée dans les pages qui suivent répond à cette volonté de faire participer les pharmaciens eux-mêmes à l’analyse de leurs besoins dans ce domaine. La méthode Delphi, définie dans ce texte, s’est révélée particulièrement adéquate. Elle permet, aujourd’hui, de savoir clairement quoi offrir et selon quel dispositif à ceux qui vont bénéficier des programmes deformation continue universitaire qui leur seront proposés. La formation continue est devenue, en quelques années, un marché. Les associations professionnelles ont fréquemment eu le souci de répondre à l’attente de leurs membres. Ceci est particulièrement vrai des pharmaciens qui bénéficient d’une offre large et diversifiée. Ce qui va résulter de l’enquête Delphi n’est pas destiné à concurrencer cetteoffre, mais bien au contraire à offrir des connaissances complémentaires répondant à de nouveaux besoins. La formation continue universitaire s’est développée dans le partenariat et l’interdisciplinarité. Les programmes qui vont être proposés relèvent de cette double exigence. En tant que dimension nouvelle d’une profession de service, la volonté de faire bénéficier le conseil à la clientèle deconnaissance et de savoir faire qui soient à la mesure des responsabilités assumées répond exactement à la vocation académique de la formation continue. Prof. André Rougemont, directeur, Institut de médecine sociale et préventive Prof. Robert Gurny, président, Section des sciences pharmaceutiques Prof. Pierre Dominicé, directeur académique, Service de la formation continue universitaire

1 Remerciements
Le Comité de pilotage de l’étude et le groupe de monitoring de l’enquête souhaitent remercier l’ensemble des personnes contactées qui ont pris la peine de répondre pour indiquer si elles souhaitaient ou non participer à l’enquête Delphi. Ils s’excusent auprès de tous ceux qui avaient donné leur accord pour participer à l’enquête mais dont le nom n’a pas été tiré au sort pour faire…