Dissertation sur oeuvre
La vie de Frederick Douglass, esclave américain, écrite par lui même est une œuvre autobiographique et argumentative publiée en 1845. Cette œuvre a été violemment attaquée et soupçonnée d’inauthenticité, d’ailleurs Frederick Douglass dû, lors de la publication, se cacher un certain temps pour ne pas être renvoyé à l’esclavage. Mais elle a aussi été un classique des témoignages d’esclaves quiconnut un retentissement important lors de sa publication. Elle devient tout de même un best seller réimprimé neuf fois en trois ans. Frederick Douglass (1818-1895) est un homme politique et écrivain américain. Il né noir et né esclave. Il sera l’un des plus célèbres abolitionnistes américains. Il fut candidat à la vice présidence des États unis et affirma tout au long de sa vie, sa ferme croyance enl’égalité de tous. Il se marie à une afro américaine, Anna Mura avec qui, il aura cinq enfants. Il meurt le 20 février 1895 d’une crise cardiaque. Dans l’œuvre, Frederick Douglass raconte son enfance sur la plantation, la séparation des familles, la violence omniprésente, son départ pour la ville et la révélation qui le met sur la voie de la liberté. Celui qu’on voulait transformer en animalapprend tout seul à lire et a écrire. D’une plume, il raconte l’inhumanité du système esclavagiste et la barbarie des maîtres. Frederick Douglass utilise l’art de bien parler (la rhétorique) et la définition que nous propose Cicéron de cet art semble s’appliquer à la perfection au texte de Douglass: « […] En effet, celui qui sait plaire au peuple ne peut manquer d’être éprouvé par les hommes instruits.Pour juger de ce qui, dans un discours, est bon ou mauvais, il ne me faudra que le goût et l’intelligence; mais l’on ne pourra connaître la portée d’un orateur que par les effets qu’il produit. Or, il en est trois, à mon avis, que l’éloquence doit se proposer pour but : instruire celui devant lequel il parle, lui plaire, l’ébranler. […] » (Cicéron, Brutus ou dialogue des orateurs illustres, 46avant JC). Mais en quoi la définition de Cicéron nous éclaire d’avantage sur notre lecture? Tout d’abord Douglass veut « instruire celui devant lequel il parle ». Ensuite il veut aussi « plaire au peuple ». Et enfin Douglass veut « ébranler » les personnes a qui il parle.
D’une part Frederick Douglass avait pour but d’« instruire celui devant lequel il parle ». En d’autre termes, FrederickDouglass voulait que, en lisant cette œuvre, le lecteur apprenne des événements, des lieux important sur l’esclavage. La rhétorique et l’instruction sont tout deux liés par l’art de convaincre. L’argumentation est donc plus efficace car l’orateur fait appel à la raison du destinataire.
D’abord, Frederick Douglass instruit en se servant du contexte historique. Frederick Douglass propose dans sonœuvre des dates, monuments… pour que le lecteur puisse placer l’histoire dans son contexte et comprendre, donc s’instruire. L’œuvre est constituée de beaucoup de repères, certains sous forme de dates: alors que Frederick Douglass quitte la maison de M. Thomas pour aller vivre avec M. Covey « le 1er janvier 1833 » (page 106). Cette date est symbolique, elle représente l’abolition progressive del’esclavage dans les colonies anglaises, achevée en 1838. En évoquant cette date, F. Douglass instruit son lecteur sur la chronologie de l’histoire de l’esclavage. M. Freeland loua de nouveau F.D à son maître « à la fin de l’année 1834 » (page 130). Hors, à la fin de cette année, le 1er décembre, l’esclavage est aboli en Afrique du sud. C’est une date repère que F.D a voulu introduirevolontairement. D’autres repères sont formulés sous forme de noms de lieux: lorsque F.D commence son histoire, il explique qu’il est « né à Tukahoe près de, Hillsborough, à environ douze milles d’Easton dans le comté de Talbot, Maryland » (page 21). Il nous donne beaucoup de précision. De plus, on peut lire dans plusieurs documents que la majorité des esclaves étaient originaires du Maryland et de Virginie….