Dette
Jacques T. Godbout (2000)
Le don la dette et l’identité
Homo donator vs homo œconomicus
Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, bénévole Professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec et collaboratrice bénévole Courriel : mailto : [email protected] Dans le cadre de la collection : « Les classiques des sciences sociales » dirigéeet fondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web : http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://classiques.uqac.ca
Jacques T. Godbout, Le don, la dette et l’identité (2000)
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Un document produit en version numérique par MmeMarcelle Bergeron, bénévole, professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec courriel : mailto:[email protected]
Jacques T. Godbout Le don, la dette et l’indentité. Montréal : Éditions La découverte, Éditions du Boréal, 2000, 190 pp.
L’auteur nous a accordé, le 13 juillet 2007, sa permission de diffuser ce livre dans Les Classiques des sciences sociales.Courriel :[email protected] Polices de caractères utilisés : Pour le texte : Times, 12 points. Pour les citations : Times 10 points. Pour les notes de bas de page : Times, 10 points.
Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2003 pour Macintosh. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition complétée le 13 juillet 2007 àChicoutimi, Québec.
Jacques T. Godbout, Le don, la dette et l’identité (2000)
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Jacques T. Godbout
2000
Jacques T. Godbout, Le don, la dette et l’identité (2000)
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LE DON, LA DETTE ET L’IDENTITÉ
Homo donator vs homo œconomicus
Présentation du livre et des auteurs (Texte au verso du livre) Dans L’Esprit du don, Jacques T. Godbout montrait que le don occupe encore uneplace de première importance dans nos sociétés, à côté du marché et de l’État. Dans ce nouvel ouvrage, il généralise son propos : le don est le mode de circulation des biens et services propre aux réseaux, où n’intervient pas la séparation entre un public et des professionnels. Dans la famille ou dans la société, le monde des réseaux fonctionne au don et à la dette, et non pas à l’équivalence (commedans le marché) ou à l’égalité (comme dans l’État). Quand les réseaux fonctionnent bien, cette dette est positive : elle n’engendre pas angoisse et aliénation, mais confiance et désir de loyauté. Et enfin, c’est à travers la relation de dette (positive ou négative), de don et de contre-don, que se forment ou se déforment les identités. Nourri par toute une série de recherches empiriques, ce livrepropose un véritable paradigme alternatif à celui de la science économique et de la sociologie utilitariste. Au lieu de postuler que nous sommes tous des homo œconomicus, qui ne songent qu’à prendre et à garder, il risque l’hypothèse inverse : Ne serions-nous pas plutôt du genre homo donator, plus enclins à donner qu’à recevoir ? Du coup, plutôt que de chercher à expliquer comment des égoïstes «rationnels » pourraient se transformer en altruistes coopératifs, on doit s’interroger sur les bonnes raisons qui nous dissuadent de donner. Jacques T Godbout, professeur-chercheur à l’institut national de la recherche scientifique (Université du Québec), est l’auteur de La Participation contre la démocratie (Saint-Martin), de La Démocratie des usagers (Boréal) et, en collaboration avec AlainCaillé, de L’Esprit du don (La Découverte/Boréal). Considéré comme un des meilleurs spécialistes mondiaux de la sociologie du don, J. T Godbout est membre du comité de rédaction de La Revue du MAUSS.
Jacques T. Godbout, Le don, la dette et l’identité (2000)
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DU MÊME AUTEUR
La Participation contre la démocratie, Saint-Martin, 1982. La Démocratie des usagers, Boréal, 1987. Avec Michel…