Démocratie
SUJET : La démocratie est elle un facteur de développement économique ?
Antithèse
PLAN
Introduction
I_ La démocratie n’est pas un indicateur suffisant pour le développement
1) L’inefficacité du système démocratique
2) Exemples des échecs de la démocratie
II_ Les facteurs indispensables pour le développement
1) Les facteurs internes
2) Les facteurs externesConclusion
Exposantes N°
Marianne MENDY 051 STCF
Ciré SANE 038 STCF
Bersia POATY 012 STCF
INTRODUCTION
Les pays qu’ils soient riches ou pauvres chercheront toujours à améliorer le niveau de vie de leur population. Pour ce faire, il faudrait au préalable accroitre leur richesse cela par uneaugmentation de leur richesse qui se traduit par le développement. Dans le souci d’aspirer à ce dernier, plusieurs systèmes ont été mis en place mais ils n’ont pas toujours abouti comme c’est le cas de la démocratie. Définie comme étant un gouvernement où le peuple exerce la souveraineté. Il parait que celle-ci s’avère être un indicateur nécessaire pour le développement. Mais eut égard à soninsuffisance et à son inefficacité nous ne pouvons affirmer qu’elle est un indicateur pour le développement de nos pays.
C’est la raison pour laquelle dans les lignes qui suivent, nous allons dans une première partie parler de cette insuffisance de la démocratie à travers des exemples concrets. Puis dans une seconde partie, nous aborderons l’ensemble des facteurs clés qui conduisent au développementéconomique
I_ La démocratie n’est pas un indicateur suffisant pour le développement :
La démocratie présente des méfaits à savoir son inefficacité pour favoriser le développement. Pour rendre opérationnelle notre analyse on s’est appuyé sur quelques exemples.
1) L’inefficacité de la démocratie
La théorie est claire mais la pratique fait défaut. C’est surtout dans les pays africains qu’onremarque ce phénomène. Dans les pays africains la démocratie n’est pas fondée sur la force de la rationalité qui cherche les solutions les plus fertiles aux problèmes des populations, et sur l’éthique d’une responsabilité collective dans la quête de la justice sociale et du bonheur du plus grand nombre pour l’efficacité des choix politiques, économiques, sociaux et culturels. Il ne s’agit passeulement de rendre les pays démocratiques, mais il faut aussi les rendre vivables. Dans ce sens, la démocratie apparaît comme une vaste interrogation sur les pratiques politiques l’espace politique, les questions et les situations socio-économiques complexes et déplorables qui « travaillent » encore les sociétés africaines d’aujourd’hui.
Quelques exemples de l’inefficacité de la démocratieD’autres pays (Côte-d’Ivoire, les deux Congo, Centrafrique, Burundi, Guinée) Pataugent dans un processus instable, caractérisé par des conflits armés avérés ou latents, des coups d’État, l’absence d’État de droit, le non respect des règles de la démocratie dans certains pays etc., qui menacent la stabilité. On peut également citer le Togo, le Cameroun, etc., déploient des efforts qui, hélas, n’ont pasencore engendré une acceptation minimale de règles du jeu partagées : la stratégie du bras de fer est la norme et toute crise politique devient une crise du régime opposant les responsables politiques au pouvoir et les oppositions désunies et en crise permanente. Blocage, essoufflement, tentatives de restauration des régimes autoritaires, etc. Observés dans ces pays après l’euphorie de 1990-1991,ont révélé à la fois l’indétermination, l’incertitude et les difficultés des processus démocratiques.
II_ Les facteurs indispensables pour le développement :
Nous distinguons les facteurs internes et les facteurs externes.
1) Les facteurs internes :
L’efficacité des systèmes autoritaires résiderait également dans leur horizon de planification à long terme. Débarrassés des…