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-JORIISDans la peau d’un Noir
lundi 2 juin 2008 à 17h36
Il y a un proverbe qui dit à peu près ceci : » Tant que vous n’avez pas fait dix pas dans les chaussures d’un autre, vous ne pouvez pasvéritablement comprendre ce qu’il vit « .
Je viens de lire un livre étonnant et saisissant par son contenu : » Dans la peau d’un Noir « , de John Griffin aux éditions Folio. Titre original : » Black likeme « .
En voici le résumé : » Un Blanc, John Howard Griffin, hanté par le problème de la ségrégation raciale, décide d’aller au fond du problème en devenant lui-même un noir. Comment ? En 1959,ayant coupé les ponts avec sa famille ( 3 enfants ), et ses amis, il trouve un docteur de La Nouvelle-Orléans qui se plie, sans enthousiasme, à sa volonté. Un médicament utilisé habituellement contrecertaines maladies de la peau, une lampe à rayons ultraviolets : voilà les instruments de cette extraordinaire métamorphose réalisée en cinq jours. Le Blanc, donc, entre dans la peau d’un Noir. Du 7novembre au 14 décembre, il sillonne le Mississipi, l’Alabama, La Nouvelle-Orléans, empruntant tous les moyens de locomotion, dormant dans les taudis réservés aux Noirs, mangeant, vivant avec eux, commeeux, leur parlant d’égal à égal puisqu’il est Noir. L’évolution de John Griffin le conduit, après bien des révoltes, à s’identifier à la condition de Noir. Lorsqu’il reprend son identité, c’est lemême chemin qu’il lui faut parcourir à rebours. Il s’arrache avec peine à son personnage de Noir. Ce n’est pas un hasard si ses concitoyens de Mansfield ne le considèrent plus ni comme un Blanc, nicomme un Noir. Il n’appartient plus à aucun camp. Mais n’est-ce pas pour cela que les opprimés, eux, le considèrent comme l’un des leurs ? «
Quand nos enfants étaient plus jeunes, pour leur donnerenvie de lire un livre, nous ( surtout mon épouse ) leur lisions les vingt premières pages ( même système que pour amorcer une pompe ) ; après, ils avaient envie de continuer à le lire tout seul !…