De la merde
Introduction : Au XVIII ème siècle, lorsque la religion catholique est toute puissante-tant au niveau social que politique-les philosophes des Lumières se battent pour l’assouplissement de cesinterdits. Parmi eux, le dramaturge allemand Gottold Ephraim LESSING nous propose une véritable leçon de tolérance à travers sa pièce Nathan le Sage. Le personnage principal, Nathan rapporte un contemerveilleux qui va se transformer en un apologue (Problématique et = à comment fait-il un apologue à partir d’un conte merveilleux ?). LECTURE. Nous verrons comment le dialogue destiné, tout d’abord àplaire et à faire rêver, se transforme en un échange qui doit nous faire réfléchir.
I Un dialogue pour plaire et faire rêver :
A. Un récit qui s’apparente à un conte
_ Un cadre : « Il y a dessiècles de cela » « en Orient » (l. 1)
_ Un élément magique : l. 4-5
_ Utilisation du passé simple et de l’imparfait : « vivait » (l. 1) « fit » (l. 6)
_ Schéma narratif simple mis en valeurpar les interventions du sultan :
Situation initiale : l. 1-10 (1 ère réplique du sultan)
Péripéties : l. 12-27 (2 ème réplique)
Situation finale : l. 30-35
I Cadre lointain qui apparentele récit à un conte.
B. L’art du conteur
1) …pour saisir l’attention de l’auditeur :
_ Apostrophes :
« Entends moi, Sultan » l. 10 avec impératif
« Tu m’écoutes, n’est-ce pas, Sultan ?» l. 27 avec question
_Questions rhétoriques (question qui n’attend pas de réponse, juste pour interpeller le lecteur) : l. 6-21
I Interpellation de l’auditeur pour le faire participer au récit._ Présent de narration : « il envoie » l.21
I donne de la vie au récit, le rend plus proche de l’auditeur, du lecteur.
_ Rythme irrégulier : phrases courtes-longues l. 6-7
I Eviter lamonotonie
_ L’implicite : « la fin se conçoit d’elle-même « l. 30
I Réflexion du lecteur
2)… pour impressionner l’auditeur :
_ Didascalie de la ligne 28 : « ému »
I Le conte suscite de…