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1821 : dans Un grand homme de province à Paris, deuxième partie de Illusions perdues, c’est un très beau jeune homme qui vient de débuter au Journal des Débats par des articles retentissants. ÉtienneLousteau le déclare prince des critiques. Lucien de Rubempré l’admire, le craint, et finit par se lier avec lui au point d’imiter sa désinvolture, alors qu’il a des scrupules. En 1824, Blondet estl’image même de l’insouciance : il se laisse exploiter par Andoche Finot dans une revue où collabore aussi Rubempré, il fréquente les mêmes gens qu’il démolira le lendemain sur commande dans le journalde Finot.
1829-1830 : dans Splendeurs et misères des courtisanes, il est un des habitués de la maison d’Esther Gobseck rue Saint Georges. Irrespectueux des gloire littéraires, il parie dans ModesteMignon de faire perdre sa superbe au poète Melchior de Canalis en fixant obstinément ses cheveux, ses bottes et son habit. Canalis perd en effet contenance. Blondet fait partie des convives au raout deFélicité des Touches dans Autre étude de femme en compagnie choisie et il assiste au touchant récit d’Henri de Marsay qui raconte comment il a été trahi dans son premier amour.
1830 : dans La Peaude chagrin, il part à la recherche de son ami Raphaël de Valentin disparu depuis quelques jours. Il est le seul à admirer le Traité de la volonté rédigé par Raphaël. Lorsqu’il le retrouve, il mesure lapeau de chagrin avec lui et constate qu’elle a rétréci.
1831 : dans Autre étude de femme, il vient d’être nommé préfet par Henri de Marsay.
1832 : dans Les Secrets de la princesse de Cadignan,Émile Blondet est reçu dans les meilleurs salons parisien où sa verve fait merveille. Chez la Marquise d’Espard, il rencontre la Comtesse de Montcornet (l’amie d’enfance qu’il épousera à la fin de laComédie humaine), mais aussi Diane de Maufrigneuse, Lady Dudley, Raoul Nathan, Daniel d’Arthez, Rastignac, le marquis d’Ajuda-Pinto, Frédéric de Nucingen. Le tout-Paris lui a ouvert largement ses…