Cour simplifier sur le desir
Le désir et le corps : Pour Platon, la seule chose qui doit être désirée est la vérité. Mais ce désir s’oppose aux désirs sensibles, trouvant leur source dans l’union de l’âme et du corps. C’estpourquoi la contemplation des Idées exige de se séparer du corps, des impressions sensibles.
Les morales du désir : Selon Épicure, il est nécessaire de distinguer les désirs naturels des désirs vains.Plus généralement, c’est par la connaissance des différentes catégories du désir que l’homme sera en mesure de maximiser ses plaisirs et minimiser ses souffrances. Pour les stoïciens, il fautdistinguer les choses qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous (comme la santé) et ne désirer que les premières. En ne désirant que ce qui est en notre pouvoir, nous ne risquons plus devoir nos aspirations contrariées.
La critique de la condamnation du désir : Selon Nietzsche, les morales qui exigent que les désirs soient maîtrisés s’oppose à l’expansion dee la vie sensible.Vouloir épargner à l’homme les souffrances, c’est le condamner à ne ressentir jamais aucun plaisir.
Principe de plaisir et principe de réalité : Pour Freud, la pulsion sexuelle, la libido est la sourcedes désirs qui cherchent à s’affirmer. Mais la réalité impose sa nécessité et ce sont les pulsions du moi, visant à la conservation de ce dernier qui conduise à refuser ou différer certains plaisirsdangereux et à accepter certaines souffrances.
Désir et altérité : Selon Lacan, le désir est un manque originel s’opposant au besoin sur lequel l’homme possède une maîtrise. C’est alors à l’autrequ’il est fait appel pour combler ce « vide d’être », mais cette demande ne peut être satisfaite car l’autre est nécessairement affecté du même manque. Hegel quant à lui affirme la dépendance du désir etde la reconnaissance en posant que le désir est désir d’être l’objet du désir de l’autre. Sartre enfin montre que le désir sexuel est la tentative toujours échouée pour réduire l’autre qui est…