Contribution des forces armees dans l’effort economique du pays

août 29, 2018 Non Par admin

L’économie de tout pays ne se développe que si l’investisseur et le travailleur sont protégés par un système de sécurité efficace, fondé sur des principes de droit propres aux nations démocratiques.La paix n’est pas synonyme de silence des armes, mais bien le sentiment intérieur de sûreté au regard de sa personne, de sa famille, de ses proches et de ses biens.
Par ailleurs, si l’on admet quel’ordre, la sécurité et la paix sociale constituent des préalables essentiels au développement national, on doit également reconnaître que les différents instruments dont se dote une Nation à cet effetont pour finalité de créer les conditions de sûreté, donc de tranquillité et de prévisibilité susceptibles de favoriser le déploiement des activités économiques productrices, autant quel’épanouissement socioculturel des individus.
Si la défense du territoire et la sécurisation du pays ont été et demeurent la mission principale des forces armées nationales qui consiste en la prévention d’unemenace extérieure et à prévenir toute menace intérieure et bien que cette conception garde toujours sa pérennité et justifie à elle seule la valeur intrinsèque des forces armées, il n’en demeure pas moinsque le schéma classique d’une agression de l’extérieur devient de moins en moins probable en ce début du 3eme millénaire, alors que d’autres menaces de types asymétriques pèsent de plus en plus dansle monde.
Dans un tel contexte et une fois la sécurité, préalable à tout développement, assurée par les forces armées; quel autre rôle pourraient alors jouer celles-ci pour accompagner l’effortéconomique et de développement du pays ?
Pour les besoins de l’étude on admettra élargir les forces armées aux organismes relevant du ministère de la défense nationale.
Les forces armées ne peuvent pasrester figées dans la mission de défense nationale contre une menace si aléatoire, réduisant ainsi les énormes potentialités humaines et matérielles dont elles disposent à la passivité malgré ce…