Conscience et inconscience
Le sujet : la conscience, l’inconscient, le désir.
Le sujet est un mot dont l’étymologie est « sub » qui signifie jeté autour. Le sujet est celui qui peut dire « je », celui qui se pense, celui qui peu un retour sur soi, celui qui peut juger de ses actes. Le sujet est l’homme, la conscience par opposition corrélative au sujet qui est la distinction entre sujet et objet et qui recouvre l’hommeet le monde extérieur. Notre subjectivité est orienté vers trois horizon : le monde, les autres et vers moi.
La conscience apparaît comme une donnée primaire et même solidaire de ses propres questions. Ce poser des questions n’est donné qu’à l’homme, aucun autre être y compris l’animal et l’être naturel inanimé, vivant ou non-vivant (végétal et minéral), ni l’être artificiel (machine) produitpar l’homme n’ont a proprement parlé de conscience ou d’âme. L’âme est le principe de ce que nous sommes. L’âme est une notion moderne, à l’origine elle correspond à ce qui est doué de mouvement. L’âme est aussi le principe de vie et enfin elle définit ce qui n’est pas le corps. Nous opposons l’âme et l’esprit comme le corps et l’esprit.
On peut alors se demander si j’ai un corps ou si je suisun corps. Kant distingue la personne et la chose (animaux compris). Le terme sujet serait une manière de considérer l’homme comme particulier. On assimile alors la pensée à la conscience.
Sur la conscience des autres on peut se demander s’ils sont la copie de moi-même car on dit bien ce sont mes semblables. Il existe un paradoxe : l’altérité d’autrui contribue à enrichir mon identité. Jem’enrichis en me démarquant des autres.
Est-il possible qu’une partie de nous puisse nous échapper ou nous contrôler ? Y a-t-il une force psychique qui nous contrôle à notre insu ? La tradition philosophique parle de l’homme comme d’un animal raisonnable (depuis Aristote) mais ne peut-on pas considérer sa sensibilité ? Le désir ne caractérise pas l’homme autant que sa raison ? Les désirs sontconstruits, échafaudés et relèvent de la représentation de l’homme sur son bien-être, son projet. D’ailleurs on dit « prendre ses désirs pour des réalités ». Nos désirs font intervenir notre imagination et notre affectivité qui relève de notre subjectivité.
Chapitre 1 : la conscience et l’inconscient
La conscience est le domaine actif de la pensée. L’inconscient est ce qui est insu, et fait partie dudomaine que l’on ne connaît pas.
L’homme se définit par sa conscience qui constitue son humanité et le sujet. Pourtant ce qui échappe à notre conscience relève de se que nous pourrions appeler l’inconscient. Sommes-nous responsable de ce que nous pensons ou faisons sans en avoir conscience ? Comment des lors pouvons nous nous réapproprié cet étranger en nous ? La conscience est plutôt uneconquête qu’une donnée initiale et qu’être soi-même se construit par la reconnaissance d’autrui, par la reconnaissance par nous même d’un autre en nous.
Conscience et subjectivité Il existe deux types de conscience : la conscience intellectuelle et psychlogique et la conscience morale. Quand la conscience désigne la capacité de l’homme à voir ce qui s’est passé et à se représenter des faitson parle de conscience psychologique. La conscience intellectuelle est la conscience de savoir, le sujet sait ce qu’il a vécu.
La conscience morale évalue ce qui est juste, injuste, beau, laid… On parle de juger en son âme et conscience.
La conscience psychologique et intellectuelle La conscience accompagne une manière d’être. Si nous étions moins conscients nous serions moinsintéresser par le monde et moins inquiet donc moins mobile dans notre manière d’être.
La conscience semble s’accompagner d’une unité (conscience de soi et conscience immédiate des choses). Que sommes-nous pour nous même ? Un certain corps mais nous en parlons comme si nous étions un tout, comme si nous étions un : l’unité d’un seul sujet pose problème.
La souveraineté de la conscience…