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PIB/ha d’Haïti en comparaison avec la République Dominicaine
Source : Réalisée à partir des données tirées de « Indexmundi » dans [http://www.indexmundi.com/fr/haiti/] (page consultée le 30 août 2008).
Outre la pauvreté économique, nous voulons signaler la pauvreté sociale laquelle englobe l’ensemble des carences des conditions sociales de base à savoir le manque d’accès à des services vitauxcomme l’alimentation, la santé, l’éducation, l’alphabétisation, l’assainissement, etc. Selon les statistiques fournies dans l’ « Enquête sur la mortalité, la morbidité et l’utilisation des services, EMMUS IV (2006) », 24 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition, 61 % des enfants de 6 à 59 mois ont une forme quelconque d’anémie. Du point de vue sanitaire, la tendance n’est pasdifférente, l’accès à l’eau potable demeure une préoccupation ; toujours d’après la même source précédente, seulement 55 % de la population consomment une eau provenant d’une source améliorée, 50 % des ménages ne disposent pas de toilettes.
Quelques indicateurs socio-économiques sur Haïti
Indicateurs | Valeurs, unités | Source des informations, année |
Population totale, | 9.29 millionsd’habitants | IHSI, estimation pour l’année de 2005 |
Taux de la population en milieu urbain | 43.2 % | IHSI, estimation pour l’année de 2005 |
Taux de la population en milieu rural | 56.8 % | IHSI, estimation pour l’année de 2005 |
Taux de croissance de la population | 2.493 % | CIA, estimation 2008 |
Taux d’alphabétisation (personne de dix (10) ans et plus) | 61,0 % | IHSI, 2003 |
Taux descolarisation dans le primaire | 50 % | UNICEF, 2006 |
Taux de mortalité infantile | 84 ‰ | PNUD, 2007 |
Taux de mortalité maternelle | 630 pour 100 000 | EMMUS IV, 2006 |
Taux de prévalence du Vih/Sida dans laPopulation | 3,8 % | UNICEF, 2005 |
Taux de la population ayant accès à un système d’assainissement amélioré | 34 % | UNICEF, 2002 |
Incidence de pauvreté | 76 % | EGSET, W. et P.SLETTEN, 2003 |
Espérance de vie à la naissance | 60 ans | UNICEF, 2006 |
Taux de la population utilisant des sources d’eau potable améliorées | 56 % | UNICEF, 2004 |
Taux de chômage (Population âgée de 15 à 64 ans) | 32,62 % | IHSI |
Rang dans le classement de l’Idh | 146e/ | PNUD, 2007 |
Taux de croissance du Pib | 3,2 % | IHSI, 2007 |
Pib per capita | 739 $ US | IHSI, 2007 |
Tauxd’inflation | 10 % | IHSI, 2007 |
Dette externe | 1.41 milliards $Us | BRH, 2006 |
Source : Réalisé à partir des diverses sources contenues dans la colonne « sources des informations, année »
1.1
Les projets communautaires dans la lutte contre la pauvreté en Haïti
1.4.1 Le contexte, les acteurs et leurs rôles
L’état de dégradation du cadre de vie dans le pays, notammentdans les quartiers populaires des grandes villes et des zones reculées le plus souvent à accès difficile en raison de l’enclavement de la plus grande majorité de ces milieux, a touché les consciences jusqu’au-delà des frontières. Ainsi, depuis plusieurs décennies, différents acteurs publics, parapublics et privés nationaux et internationaux interviennent dans la mise en œuvre de microprojetséparpillés un peu partout à travers le territoire national en vue d’aider différentes communautés des bidonvilles, des quartiers populaires et des milieux ruraux à améliorer leurs situations sociales et économiques.
Couramment désignés sous l’appellation de projets communautaires, ces activités menées directement par les communautés ou parfois conjointement avec un appui technique externe ou avec unpartenaire financier aident les bénéficiaires à promouvoir leurs activités économiques et améliorer leur cadre de vie. En 1990, l’Etat haïtien, de son coté, a pris l’initiative de créer un organisme public, le Fonds d’assistance économique et sociale (FAES), avec la mission de venir en aide aux communautés défavorisées. Le FAES aide celles-ci à développer leur capital social et leur assure le…