Commentaire de « la machine infernale » de cocteau

décembre 25, 2018 Non Par admin

Le XXème siècle est un siècle présentant un tout nouveau mouvement littéraire, l’absurde. Des écrivains tels Ionesco ou Beckett en sont de grandes figures représentatives. Cocteau est un des auteursdu XXème, il reprend, dans la pièce La Machine Infernale qu’il publie en 1934, le mythe d’Oedipe. Il a donc réécrit un mythe de l’Antiquité sous la forme d’une pièce de théâtre. Cet extrait de l’acteII met en scène deux personnages, Oedipe et le Shpynx. Précédemment, le Sphynx ayant pris l’apparence d’une jeune fille de 17 ans, a été séduit par Oedipe. Par ailleurs, il avait appris que la seulepréoccupation de celui-ci était de vaincre le Sphynx. Oedipe se voit alors révéler la véritable identité de la jeune fille.
Par quels moyens cette scène donne t’elle l’illusion au spectateur ou aulecteur de la vivre?
Tout d’abord, cet extrait est une scène vivante mais aussi un dialogue présentant des personnages opposés.

En premier lieu, Cocteau a cherché à rendre cette scène vivante. Ilutilise pour commencer des indicateurs de lieu et d’action. La ville de Thèbes est évoquée par le Sphynx, ainsi n est capable de situer la scène. De plus, on peut observer des didascalies externes quinous donnent des informations sur les gestes et mouvements effectués par les personnages, cependant on remarque que dans les réponses du Sphynx suivant ces didascalies, on trouve des didascaliesinternes reprenant les externes. On a donc deux fois la même information de mouvement ce qui va renforcer le côté vivant de la scène. Les indications de lieu et d’cation sont donc très importantes pour lelecteur, et pour le spectateur grâce à la mise en scène.
Ensuite, l’auteur a fait en sorte que le dialogue soit rythmé, de nombreuses allitérations qui rythment le dialogue. Les phrasesexclamatives donnent un dynamisme au dialogue. L’enchaînement des répliques d’Œdipe avec les tirades du Sphynx permettent de donner de la vivacité à l’échange. L’énumération des adjectifs e celle des verbes…