Clonage

Article d’Ethique

Pierre Yves Gouverneur

Peter Descombe

Lorsque nous avons eu à déterminer le thème de notre article d’éthique. Nous avons tout d’abord voulu aborder un sujet relativement polémique.

Notre choix c’est rapidement porté sur le clonage, car il ne soulève pas seulement des interrogations sociales et économiques, mais aussi des problématiques politiques.

Tout au long dece sujet, nous avons tenté d’expliquer l’ambiguïté entre la procréation et la reproduction artificielle d’un être. À travers cela, nous avons soulevé plusieurs problématiques issus de domaines très varié, mais qui ont tous pour lien commun la naissance de l’être humain.

Afin que notre étude soit compréhensible et claire, nous avons pris la liberté de détailler les différentes possibilités dereproduction, et ainsi les relier aux diverses polémiques qu’elles suscitent.

La Procréation

La reproduction est l’ensemble des processus par lesquels une espèce se perpétue, en suscitant de nouveaux individus. C’est une activité partagée par tous les êtres vivants(avec la nutrition et la croissance). Toute espèce doit posséder un système de reproduction efficace, sinon elle est menacéed’extinction.

Nous voyons depuis quelques années éclore de nouvelles formes de reproductions engendrées par les progrès de la médecine. La procréation médicalement assistée en est une significative aujourd’hui dans nos sociétés.

La Procréation médicalement assistée :

Ces dernières années, nous assistons à une augmentation de la procréation médicalement assistée (25% de hausse en l’espace dedeux ans). Avec cette méthode, nous pouvons remarquer que le fait d’engendrer des enfants est davantage lié à l’envie des individus. Malheureusement, les individus qui engendrent par cette méthode, ne pensent pas forcement à la revendication des enfants plus tard qui sera de connaître leur père par exemple.

L’assistance médicale à la procréation est encadrée par la loi bioéthique du 6 aout 2004et définie par l’article L.2141-1 du Code la Santé Publique en France. Les lois bioéthiques sont actuellement en révision pour prendre en compte l’évolution de la science, du droit et de la société. L’objectif de ces lois est d’arriver à un consensus sur des sujets très complexe. Des religieux, médecins, juristes, hommes politiques et journalistes sont consultés afin de déterminer les conséquencessociales, culturelles, juridiques et morales de l’évolution de la médecine sur le corps humain.

Les méthodes existantes :

La procréation médicalement assistée permet de lutter contre la stérilité masculine : insémination avec conjoint (IAC) et insémination avec tiers donneur (IAD).

Afin de remédier à la stérilité féminine nous avons recours aujourd’hui à la fécondation in vitro : c’est unprélèvement d’ovules de la femme, suivi de la fécondation de ces ovules en éprouvette avec le sperme du mari, et qui se conclue par l’implantation des embryons réalisés dans l’utérus de la femme. Nous pouvons aussi aujourd’hui prélever un ovule sur une femme féconde, fécondé de la même manière que précédemment (dans une éprouvette) et l’implanter dans l’utérus d’une femme stérile. Cette méthodese nomme FIVETE (fécondation in vitro et transplantation d’embryons).

Une femme ne pouvant pas assurer la gestation peut confier un de ses ovules à une autre femme qui va s’en charger : on nomme cela « location d’utérus » ou « convention de mère porteuse ».

Ces différentes méthodes sont venues au monde grâce à la cryoconservation (évolution technologique notoire pour la médecine) qui permetla conservation du sperme et des embryons par congélation. Des centres d’étude et de conservation du sperme (Banque du sperme) ont vu le jour. Ils collectent le sperme, le conserve, et s’engage à respecter différentes règles :

– Respecter l’anonymat du donneur

– N’accepter l’insémination d’une femme faisant partie d’un couple hétérosexuel stable uniquement

– Accepter…