Charleroi de verlaine

septembre 15, 2018 Non Par admin

Charleroi (1874), Verlaine

I. Une succession d’images et d’impressions

• Succession rapide et discontinue

Trajet en train
— discontinuité se justifie par le point de vue dû à laposition du poète dans le train
( Poème discontinu par le train
( caractère fragmenté de la syntaxe par la rapidité de la vision

Images suffisantes
— Ville industrielle : « forges » « herbe noire »( Ville minière, exploitation du charbon

Tétrasyllabes
— vers très courts
( Rythme heurté mais cohérence dans les strophes
— 4 syllabes & 4 vers
( forme « carrée »

Ponctuationdéstructurante
— par les « . » surtout, puis les « , » les « ? » et les « ! »
( fractionne la lecture dan un rythme syncopé rappelant le train
( empêche fluidité et continuité

Oralité
— v5, v19, 20…( renforcent cette « hachure »

Inversion
— v1 & 2
( Idem

Saisie d’instants, d’images brutes & immédiates
( Effet de poème collant, racontant parfaitement cette réalité vécue
–« juxtaposition » v14 à 16

• Impressions de découverte

Syntaxe différente dans chaque strophe
( Impression de découverte

Sens olfactif & auditif
— « quoi donc se sent ? »
— « quoi bruissait ? »( Langage familier traduisant l’instantanéité de l’action

II. La transfiguration du paysage ; son aspect inquiétant

• Tonalité quasi fantastique

Kobolds
— Créatures mythologiques :lutins accusés d’avoir transformé l’argent en pierre « cobalt »

1ère et dernière strophes identiques
( Structurent, donnent une cohérence
( Charleroi, ville fantastique, marquée par latransformation : « herbe noire »

Procédés de personnification & construction des phrases
( autonomie et vie propre du paysage
( transfiguration
— « buisson gifle l’œil » ( change la perception

Texte àinterpréter
— « le vent profond pleure, on veut croire »
( Hésitation, texte à interpréter
( Imagination, interprétation

• Effet magique/maléfique

Création poétique associée à la…