Chap 1 et 2 d’anthropologie structurale de claude lévi-strauss
« Anthropologie structurale » de Claude Lévi-Strauss (1958)
Quelques mots sur l’auteur : Claude Lévi-Strauss est né en 1908 à Bruxelles, il se dirigea d’abord vers la philosophie mais fort déçu de cette discipline il opta pour l’ethnographie. Il est nommé professeur de sociologie à l’université de São Paulo. Durant cette période il parcourt l’est sauvage du pays en effectuant desmissions ethnographiques. Les résultats de ces missions seront publiés sous formes d’articles dans une première œuvre « tristes topiques » (1955). C’est à New-York au contact de Roman Jakobson qu’il découvre la linguistique structurale.
Lorsqu’il rentre en France en 1948 il devient enseignant à l’école pratique des hautes études puis il est élu professeur au collège de France à la chaired’anthropologie sociale en 1958.
Les œuvres de Claude Lévi-Strauss ont apporté un nouvel essor à la recherche anthropologique et à l’ethnologie de terrain. Il est notamment membre de l’académie française depuis 1973.
Son œuvre « anthropologie structurale » est une contribution majeure à l’anthropologie contemporaine.
Quelques mots sur l’œuvre : L’œuvre est composée de 17 articles écrient surune trentaine d’année. Claude Lévi-Strauss a fait le tri parmi une centaine d’articles, il a écarté ceux qu’il considérait « purement ethnographique et descriptif ». Deux des 17 textes paraissent pour la première fois. Claude Lévi-Strauss à rencontré quelques difficultés lors de la retranscription de ces textes en français car plusieurs d’entre eux ont été écrit en anglais et la traduction aapporté quelques « différence de ton ». Il explique cette différence par des causes sociologiques : « on ne pense et on expose pas de la même façon quand on s’adresse à un public français ou anglo-saxon. » de ce faite a Claude Lévi-Strauss traduit plus librement, résumé et développé certains passages.
Ce livre est entièrement consacré a l’anthropologie, on y trouve des analyses portant sur desquestions de parenté, d’organisation sociale, de religion et d’art « mais aussi sur l’analyse des mythes, de ses méthodes et de son enseignements.. »
J’ai étudié particulièrement le chapitre 1 qui porte sur l’histoire et l’ethnologie.
Quelques définitions du Larousse : Qu’est ce que l’ethnologie ? : « Etude de l’ensemble des caractères de chaque ethnie, afin d’établir des lignes généralesde structure et d’évolution des sociétés »
Qu’est ce que l’histoire ? : « Connaissance du passé de l’humanité et des sociétés humaines ; discipline qui étudie ce passé et cherche à le reconstituer : Les sources, les matériaux, les méthodes de l’histoire. »
Qu’est ce que l’ethnographie ? : « Étude descriptive des activités d’un groupe humain déterminé (techniques matérielles, organisationsociale, croyances religieuses, mode de transmission des instruments de travail, d’exploitation du sol, structures de la parenté). »
Dans son 1er* chapitre Claude Lévi-Strauss *compare l’histoire à l’ethnologie.
Dans ce chapitre Claude Lévi-Strauss définit l’ethnographie comme « l’observation et l’analyse de groupes humains considérés dans leur particularité et visant a la restitution, aussifidèle que possible, de la vie de chacun d’eux ; tandis que l’ethnologie utilise de façon comparative les documents présentés par l’ethnographe.
Il identifie aussi le rôle de l’ethnographe qui est de décrire et analyser « les différences qui apparaissent dans la manière dont ils se manifestent dans les sociétés. Quant à l’ethnologue c’est d’en rendre compte. »
Il explique le rapport des sciencesethnologiques et l’histoire de la façon suivante :
« Le problème des rapports entres les sciences ethnologiques et l’histoire » c’est que ; « ou bien l’ethnologie s’attache à la dimension diachronique des phénomènes c’est-à-dire leur ordre dans le temps, et elle est donc incapable d’en faire l’histoire ou bien elle essaye de travailler à la manière de l’historien et donc ici c’est la…