Bougues telecom
Bouygues Telecom est un opérateur de télécommunication, filiale du groupe Bouygues. Il est l’un des quatre opérateurs de téléphonie mobile français (auprès de Orange, SFR, et récemment Free Mobile), et représente le troisième opérateur de téléphonie mobile en France avec 11 084 000 clients en téléphonie mobile au 31 décembre 2010[2], un chiffre d’affaires pour l’année 2010 de 5,636 milliardsd’euros et emploie 9182 collaborateurs. Au 31 décembre 2010 l’offre d’activité fixe « Bbox » de Bouygues Telecom compte 808 000 clients activés (ADSL ou Fibre/câble).
Historique
3ème entrant en 1994 (obtention de la licence) sur le marché de la téléphonie mobile, Bouygues Telecom adopte le rôle d’agitateur du monde de la téléphonie mobile et le révolutionne. Bouygues Telecom s’impose grâce à des prixtrès attractifs en direction des étudiants et des populations offrant un faible revenu moyen par client.
On peut noter parmi les innovations de Bouygues Telecom :
• l’invention du forfait en mai 1996 ainsi que, le premier, l’ouverture de service de SMS (« télémessages ») initialement entre ses abonnés, non facturés jusqu’en 1997 ;
• l’avènement du répondeur gratuit à partir du 15 janvier 1997 ;• le service de présentation du numéro entre ses clients (et les clients des réseaux numériques) fin 1997, suivi quelques mois après par SFR et Itinéris ;
• l’introduction en novembre 1997 de la norme EFR sous le nom commercial de Son Digital Haute Résolution ;
• le lancement de Spot en mars 2000, une formule qui offre des minutes de communication en échange de publicité durant l’appel ;
• lacréation du forfait Millennium en novembre 1999, le premier forfait à proposer des appels illimités le week-end.
• la création de la première offre quadruple play[3].
En 2001, malgré le lancement d’offres marketing innovantes, Bouygues Telecom n’arrive pas à augmenter sa part de marché et plafonne autour de 17% de part de marché. C’est alors qu’il décide de conclure un partenariat avec l’opérateurjaponais NTT DoCoMo afin d’utiliser la marque et le système i-mode. Malheureusement le marché et la technique ne sont pas encore prêts et ceci ne permet toujours pas de faire progresser sa part de marché.
Plus récemment, on peut également noter les innovations suivantes pour Bouygues Telecom :
• début des expérimentations de télévision sur mobile (DVB-H) en mars 2005 en partenariat avec FranceTélécom, Bouygues, TPS et Orange ;
• lancement du Haut Débit grâce à la norme EDGE en mai 2005 ;
• lancement des forfaits Néo et Exprima en mars 2006 qui proposent des communications illimitées vers tous les opérateurs français ;
• lancement de la 3G+ (HSDPA et HSUPA) couvrant 20% de la population le 19 novembre 2007 et couvre 81% de la population début 2010.
Le 17 novembre 2004, une panne bloquela totalité du réseau de Bouygues Télécom et mettra plus de 24 heures à être résolue[4]. Bouygues Telecom a estimé son manque à gagner à plus de 20 millions d’euros et a assigné son équipementier Tekelec (en)[5] et lui réclame 179 millions de dollars[6]. Bouygues Telecom et Tekelec se sont finalement arrangés en 2007[7] et parmi les clauses de cet arrangement un crédit de 5 millions de dollarsest prévu.
Au 30 septembre 2010, le marché français de la téléphonie mobile se décompose de la façon suivante sur la base d’interprétation des résultats communiqués par les opérateurs et l’ARCEP (chiffres ARCEP)[8] (chiffres Bouygues)[9] (chiffres Orange France)[10] (chiffres Vivendi)[11] :
• 42,62% pour Orange
• 33,78% pour SFR
• 17,41% pour Bouygues Telecom
• 6,19% des abonnés sont clientsd’opérateurs virtuels tels que debitel, Tele2 Mobile, NRJ Mobile, Carrefour Mobile, Virgin Mobile, et autres …
Fin Décembre 2010, Bouygues Telecom comptait 11 084 000 clients dont 79% d’abonnés ayant souscrit un forfait soit 8 768 000 personnes[12].
Le 25 mai 2009, Bouygues Telecom lance ideo[13] réunissant le mobile et le triple-play sur la ligne fixe via la Bbox.
Lors de la conférence…