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septembre 23, 2018 Non Par admin

Max STIRNER (1845)

L’UNIQUE ET SA PROPRIÉTÉ

Un document produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, Professeure à la retraite de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec et collaboratrice bénévole Courriel: mailto:[email protected] Site web: http://www.geocities.com/areqchicoutimi_valin Dans le cadre de la collection: « Les classiques des sciences sociales » dirigée etfondée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque.uqac.uquebec.ca/index.htm

Max Stirner (1845), L’unique et sa propriété

2Un document entièrement produit en version numérique par Mme Marcelle Bergeron, bénévole, professeure à la retraie de l’École Dominique-Racine de Chicoutimi, Québec courriel: mailto:[email protected] site web: http://www.geocities.com/areqchicoutimi_valin à partir de :

Max Stirner (1845)
L’Unique et sa propriété
Une édition électronique réalisée du livre publié en 1845, L’Unique etsa propriété. Traduction française de l’Allemand par R.L. Reclaire, décembre 1899. Paris : P.V. Stock, Éditeur, 1899, 438 pages. Collection Bibliothèque sociologique, n? 23. Polices de caractères utilisée : Pour le texte: Times New Roman, 12 points. Pour les citations : Times New Roman 10 points. Pour les notes de bas de page : Times New Roman, 10 points. Édition électronique réalisée avec letraitement de textes Microsoft Word 2001. Mise en page sur papier format LETTRE (US letter), 8.5’’ x 11’’) Édition complétée le 16 mai 2002 à Chicoutimi, Québec.

Max Stirner (1845), L’unique et sa propriété

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Table des matières
Préface du traducteur Je n’ai basé ma cause sur rien

Première partie : l’homme
I. — II. — Une vie d’homme Les anciens et les modernes A. — Les anciens B. — Lesmodernes § 1. — § 2. — § 3. — L’Esprit Les Possédés La Hiérarchie

C. — Les affranchis § 1. — Le Libéralisme politique § 2. — Le Libéralisme social § 3. — Le Libéralisme humanitaire

Deuxième partie : moi
I. — II. — La propriété Le propriétaire A. — Ma puissance B — Mes relations C — Ma jouissance de moi III. — L’unique

Max Stirner (1845), L’unique et sa propriété

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Cette édition deDer Einzige und sein Eigenthum a. été traduite de l’allemand par Robert L. Reclaire.

Max Stirner (1845), L’unique et sa propriété

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BIBLIOTHÈQUE SOCIOLOGIQUE — No 23 _____________________________________ MAX STIRNER

L’UNIQUE et sa Propriété

PARIS P.-V. STOCK, ÉDITEUR 8, 9, 10, 11, GALERIE DU THÉÂTRE-FRANÇAIS PALAIS-ROYAL —— 1899

Max Stirner (1845), L’unique et sa propriété

6Préface du Traducteur

« Wer ein ganzer Mensch ist, braucht keine Autorität zu sein » M. Stirner.

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« Moi, Johann Caspar Schmidt, de la confession évangélique, je suis né à Bayreuth, ville appartenant alors à la Prusse et rattachée aujourd’hui à la Bavière, le 25e jour du mois d’octobre de l’an 1806, d’un père fabricant de flûtes qui mourut peu de joursaprès ma naissance. Ma mère épousa trois ans plus tard l’apothicaire Ballerstedt et, s’étant, après des chances diverses, transportée à Kulm, ville située sur la Vistule dans la Prusse occidentale, elle m’appela bientôt auprès d’elle en l’an 1810. « C’est là que je fus instruit dans les premiers rudiments des lettres; j’en revins à l’âge de douze ans à Bayreuth pour y fréquenter le très florissantgymnase de cette ville. J’y fus pendant près de sept ans sous la discipline de maîtres très doctes, parmi lesquels je cite avec un souvenir pieux et reconnaissant Pausch, Kieffer, Neubig, Kloeter, Held et Gabler, qui méritent toute ma gratitude par leur science des humanités et par la bienveillance qu’ils me témoignèrent. « Préparé par leurs préceptes, j’étudiai pendant les années 1826-1828 la…