Biobibliographie beckett

janvier 13, 2019 Non Par admin

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André Durand présente

Samuel Barclay BECKETT

(Irlande – France)

(1906-1989)

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Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres
qui sont résumées et commentées
(surtout ‘’En attendant Godot’’).

Bonne lecture !

Né un vendredi saint qui était aussi un vendredi 13, dans la banlieue de Dublin, il était le second des deux fils d’un coupleprotestant de la classe moyenne (son père dirigeait une entreprise d’arpentage, sa mère était infirmière), il eut une enfance heureuse, marquée par la piété profonde de sa mère et le goût de son père pour de longues promenades à pied. De la foi maternelle, il garda l’inquiétude et le sens de l’interrogation métaphysique, mais ne vit qu’ennui dans la religion. Il grandit à l’écart de la rébellion quigrondait dans le pays. Quoique très énergique, se sentant séparé, se tenant à l’écart, il goûta, même petit garçon, la quiétude de la solitude. Se penchant sur son enfance, il constata plus tard : «J’avais peu de disposition pour le bonheur».
Il fit ses études à ‘’Earlsfort House’’ à Dublin, puis à la ‘’Portora Royal School’’ à Enniskillen (où était allé Oscar Wilde) où il reçut une instructionrigoureuse et commença à apprendre le français, l’allemand, l’espagnol et l’italien, se nourrissant de la lecture de Dante, “La divine comédie” restant jusqu’à sa mort son livre de chevet. Devenu un athlète, il excellait spécialement, en ces années d’école, au cricket, au tennis, au rugby et à la boxe. Mais, toujours aussi solitaire et taciturne, devenu un jeune homme souvent si déprimé qu’ilrestait au lit jusqu’au milieu de l’après-midi, qu’il avait du mal à s’engager dans une longue conversation, qu’il lui fallait des heures et plusieurs verres de whisky pour s’animer quelque peu, qu’il disait de lui-même qu’il était mort et qu’il n’avait pas de sentiments humains, il ne montrait d’intérêt que pour les choses de l’esprit. À l’âge de dix-sept ans, entrant à ‘’Trinity College’’, il choisitle français et l’italien comme langues étrangères, se destinant à une carrière de professeur de langues romanes. Il goûta le théâtre vibrant qui fleurissait dans le Dublin d’après l’indépendance, préférant les reprises des pièces de J.M. Synge. Surtout, il put voir des films américains et découvrir les comédies muettes de Buster Keaton et de Charlie Chaplin.
En 1926, après avoir obtenu sondiplôme, il fit, durant l’été, un premier voyage en Europe pour découvrir Paris qui aussitôt le conquit, visiter, à bicyclette, les châteaux de la Loire, puis l’Italie. En 1928, après une première année d’enseignement à Belfast, il fut nommé lecteur d’anglais à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm et chargé de cours à la Sorbonne. Pendant deux ans, il fréquenta de grands écrivains : l’AméricainEzra Pound et, surtout, son compatriote expatrié, James Joyce, dont il devint l’intime, même si, la plupart du temps, ils restaient assis en silence, tous les deux baignés de tristesse. En plus d’être un de ses collaborateurs assidus pour la composition de “Work in progress” (qui sera plus tard intitulé “Finnegans wake”), et le traducteur, avec Alfred Péron, d’”Anna Livia Plurabelle”, il composaun essai sur ce maître à l’influence déterminante, glissant ce premier manuscrit sous la porte de Nancy Cunard, rue Guénégaud :
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“Dante…Bruno…Vico…Joyce”
(1929)

Essai

Commentaire
Beckett se portait à la défense de la grande oeuvre de Joyce, “Ulysse”, que le public paresseux se plaignait de ne pascomprendre facilement.
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Beckett commença lui-même à écrire et à publier, en anglais, des textes dans différentes revues :
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“Assumption”
(1929)
Poème
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