Bateau à voile

décembre 6, 2018 Non Par admin

Mise en situation : Sur un bateau à voile ou à moteur, le navigateur doit maintenir le cap à l’aide de la barre pour corriger les perturbations subies par le bateau dues aux vagues ou au vent. Sur unvoilier il doit aussi ajuster le réglage des voiles et lors d’un virement de bord il faut intervenir à la fois sur la barre et sur les voiles. Il faudra automatiser l’une des actions pour permettreau navigateur de prendre en charge seul ces opérations en cas de navigation en solitaire ou en compagnie d’un équipage inexpérimenté. Il est plus simple d’automatiser la barre du bateau. D’autre part,l’automatisation permettra aussi au navigateur de vaquer à d’autres occupations : lecture de cartes, arrimage d’objets, pêche… Pilotage manuel : A partir du cap suivi, lu sur le compas du bateau,et/ou de la direction du vent, indiquée par une girouette, le navigateur positionne la barre en fonction de l’écart entre le cap suivi et le cap souhaité (consigne). Le navigateur ramène progressivementla barre dans l’axe du bateau lorsque le bateau se rapproche du cap consigne. Pilotage automatique : Un cap consigne est défini par le navigateur (boîtier de commande ou GPS). Un compas électroniquerenseigne le pilote sur le cap réel suivi. En fonction de l’écart entre le cap suivi et la consigne, le pilote commande un vérin solidaire de la barre proportionnellement à l’écart afin de ramener lebateau sur sa route. L’action sur la direction du bateau peut se faire à l’aide de : – Un vérin électrique (petits bateaux à barre franche) – Un vérin hydraulique (grands bateaux à barre franche) – Unmoteur de commande de barre à roue – Une pompe hydraulique (bateaux à moteur) Sur les voiliers, il peut être préférable de garder un angle constant avec le vent. On utilise alors l’information d’unegirouette pour corriger le cap. Historique du pilote automatique : C’est un ingénieur américain, John HUTCHINSON, qui, plus mordu de voile que d’automobile, a eu l’idée d’adapter sur la barre franche…