Batailles contre les forces du mal. ce qui n’a pas marche: analyses stratégiques.

novembre 30, 2018 Non Par admin

Un char des FDS

Une Nation forte, c’est d’abord une Grande Armée. Une Grande Armée, c’est d’abord des Hommes loyaux à la tête des Grands Commandements dotés en combattants professionnels des armes. Alors pour me résumer, une Grande Armée, ce sont des Officiers loyaux à la tête de commandements dotés en hommes bien formés, bien équipés et conditionnés psychologiquement pour faire face à toutesépreuves : combats terrestres, aériens, navals, non-conventionnels, perfides,.. ; catastrophes naturelles ou d’origine humaine ; guerre médiatique et psychologique, etc.

Une Grande Armée, c’est donc une armée prête à parer à toutes menaces. Sans cela, il ne peut y avoir création de richesse et développement. Il ne peut y avoir de Nation dite Grande. Il ne peut y avoir Souveraineté. Alors Côted’Ivoire, que s’est-il passé de mars à avril 2011 pour que tu sois sous domination étrangère aujourd’hui ?

Pour être complet sur ce sujet, je vais essayer de tenter d’analyser les différents fronts ouverts par l’ennemie pour essayer de dégager dans la mesure du possible, les failles du système qui ont occasionné la capture du Président en Exercice de la République de Côte d’Ivoire au regard deslois ivoiriennes, Son Excellence Monsieur Laurent GBAGBO.

Tout d’abord le Front politique.

Il a été ouvert à la suite du Deuxième Tour des élections présidentielles organisées le 28 novembre 2010. Alors que les trois jours francs pour la proclamation des résultats provisoires, accordés par le Code électoral ivoirien à la Commission chargée de l’organisation des élections, étaient échus,Monsieur Bakayoko, Président de ladite commission et membre du bloc politique de OUATTARA, s’étant volontairement fait escorter manu militari par l’Ambassadeur de France et celui des USA, se retrouve à l’Hôtel du Golf, Qg de campagne du candidat OUATTRA, pour annoncer devant les médias français, un prétendu résultat des élections présidentielles qui ont opposé Laurent GBAGBO à Dramane OUATTARA. Cefut l’élément déclencheur. L’alibi politique recherché pour sceller une fois pour toutes, le destin de Laurent GBAGBO.

Dès cet instant, la France actionne son réseau de communication et bombarde le monde entier avec cette farce spectaculaire savamment organisée, coordonnée et mise en œuvre sous les yeux et à la barbe des services de Renseignement de Laurent GBAGBO sans qu’aucune indiscrétion nele mette en alerte. Sur ce point, je voudrais m’interroger sur les priorités gérées en ce moment précis par les Services de Renseignement proches du Président en exercice. Comment la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) et les autres services ont-ils coordonné les renseignements pour ne pas être informés de ce qui se tramait ? Ou bien s’ils en ont été informés, quel traitement ont-ilsfait de cette information capitale qui porte sur un sujet qui allait faire basculer le destin de toute une Nation ? Ou tout simplement, y a-t-il eu négligence et acte d’incompétence ?

Je penche pour cette dernière hypothèse. Aucun service de renseignement digne de ce nom, ne peut gérer une telle situation sans prendre le soin de faire une analyse stratégique des différentes hypothèses et, detenir un tableau de bord, une cartographie des menaces réelles ou improbables et dégager les hommes et les moyens pour traiter systématiquement tout signe susceptible de créer les conditions de la réalisation de l’une quelconque des menaces répertoriées. Non. Ce n’est pas concevable. Il y a eu acte d’incompétence grave et intolérable.

Bref. Le Mal avait été déjà fait. Et toute la bataille menéepar la suite n’était que pur baroud d’honneur. Un combat pour sauver l’honneur de la Patrie. L’envol de la Chouette de Minerve. Connaissez-vous la Chouette de Minerve ? Il s’agit d’une espèce de petit Hibou symbolisant une déesse romaine. Minerve, est l’équivalent romain d’Athéna, déesse grecque de la sagesse et de la science, toujours représentée avec une chouette et symbolise aussi le…