Banane

septembre 25, 2018 Non Par admin

Un moment de solitude.

C’est une journée d’automne, un vent à la fois clair et perçant m’attaque de front, la réalité s’achève, j’ai froid. Cette feuille s’enfuit comme les gazelles faceau lion, ne voulant même point me tenir compagnie. Cette route est pâle, comme effrayée , je lui marche dessus afin d’effacer ce vil sentiment qui m’obstrue les pensées. Tout avait si biencommencé, l’odeur exotique sublimant mes sens de cette tasse argentée partagé par celle que l’on aime, mais je ne te hais point. Toute chose a une fin, et notre chose est finie. Cette ententemélodieuse qui nous unissait telle une double croche a finalement été crochetée et laissée pour compte.
Oui, j’y pense encore, encore à nous, encore à cette relation, une ruée de sentimentsse mélangeant à nos corps, fusionnant nos esprits, créant cette essence qui nous faisait vivre, mais… c’est fini. Désormais, seuls les corbeaux m’accompagnent. Où ma destinée peut-elle être ?Plus auprès de ma douce certainement. Ces souvenirs me hantent, comme des fantômes hantant une maison, ne voulant jamais partir. Je me souviens de ces copeaux, de ces brisures de chocolat,de cassage de cœur, de cette rupture de couple. Maintenant, je me vois, seul, dans cette route ressemblant à une plaine vide, sans aucun soupir, avec une légère amertume dans la bouche,jamais je ne pourrais parvenir à décoller cette substance de mes entrailles.
Je marche, je trottine, je cours, je galope, tentant d’oublier, d’effacer ce qui me ronge. Telle une brisurevivifiante, cette belle plante relâchant un subtile gout érotique, apparue à mes yeux, je ne pouvais plus faire de mouvements, elle qui me regardait de ses yeux bleus telle la mer venant vous prendreet vous absorber dans les bras mêlant l’amour et la peur, la peur de faire un choix, celui de l’aimer. Elle m’a donné le goût, redonné le goût à ce qui nous anime et nous fait vivre, la vie.