Audit et problème d’agence
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : AUDIT EXTERNE « CONTROLE DE CONFORMITE »
SECTION I : Démarche générale de l’auditeur
I- Connaissance générale de l’entreprise
II- Evaluation du contrôle interne
III- vérification et certification des comptes et résultats
SECTION II : Objectifs fondamentaux de l’audit externe
I- Expression de l’opinion de l’auditeur
II- larégularité et la sincérité des états financiers
III- L’image fidèle
PARTIE II : RELATION D’AGENCE
SECTION I : Cadre historique de la théorie de l’agence
I- Définitions
II- les hypothèses de la théorie de l’agence
SECTION II : La relation d’agence
I- définitions
II- divergence d’intérêt comme fondement majeur de la relation
d’agence
PARTIE III : GOUVERNANCE ET RELATION D’AGENCESECTION I: conception de la gouvernance de l’entreprise
I- Cadre théorique de la gouvernance
II- définition synthétique de théorie de la gouvernance
II- Mécanismes composants les systèmes de gouvernement des entreprises
SECTION II : relation d’agence et gouvernance
I- Objectifs spécifiques de la mise en place de la gouvernance
II- L’introduction de la relation d’agence
PARTITE IV :AUDIT EXTERNE ET RELATION D’AGENCE
SECTION I : Fonction de l’audit dans un cadre d’agence et
d’asymétrie
I- Relation d’agence et demande d’audit externe
II- Asymétrie d’information et qualité requise de l’audit externe
SECTION II : Théorie et observation de la qualité de l’audit
CONCLUSION GÉNÉRALE
INTRODUCTION GENERALE
L’entreprise, au travers deson activité, poursuit un certain nombre d’objectifs, leur réalisation intéresse non seulement ceux qui interviennent directement dans sa gestion, mais également ceux qui d’une manière ou d’une autre, contribuent à son financement ou sont intéressés par ses performances, il s’agit donc notamment :
• Des dirigeants de l’entreprise qui ont besoin d’informations pour gérer au mieux leuractivité.
• De ses propriétaires (actionnaires, associés…) qui souvent éloignés de la conduite des affaires, sont désireux d’obtenir des informations sur les résultats et sur l’évolution de la situation financière.
• Des salariés, qui de plus en plus se préoccupent des problèmes relatifs à la gestion et qui, d’ailleurs sont souvent plus ou moins directement intéressés aux résultats.
• Enfin, des tiersqui en tant que clients, fournisseurs, autorités publiques, actionnaires potentiels,…traitent avec l’entreprise et s’y intéressent, on retrouve là une notion d’ordre public.
Et pour que l’entreprise réalise ses objectifs et qui son d’ailleurs sa raison d’être, elle doit incorporée une gestion et une gouvernance adéquates.
Dans une acception large, la gouvernance d’entreprise oucorporate gouvernance représente l’organisation du contrôle et de la gestion de l’entreprise. De façon plus étroite, le terme de gouvernance d’entreprise est utilisé pour désigner l’articulation entre l’actionnaire et la direction de la société, et donc principalement le fonctionnement du conseil d’administration ou du directoire et du conseil de surveillance.
L’entreprise apparaît donccomme un lieu où se situent des intérêts souvent convergents, mais parfois contradictoires ce qui s’analyse en tant que « relation d’agence ».
La théorie de l’agence s’inscrit dans le prolongement direct de la théorie des droits de propriété.
Définissant ainsi la relation d’agence comme un contrat pour lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne(l’agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation d’un certain pouvoir de décision à l’agent.
Les théories de l’agences et des droits de propriété constituent des applications directes du cadre analytique néoclassique aux situations ou se manifeste des asymétries d’informations entre les agents, ces derniers sont supposés rationnels, mais…