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septembre 26, 2018 Non Par admin

« Le travail au noir est une véritable institution en Belgique. Tout le monde le sait, même Didier Reynders, l’indéboulonnable ministre des finances en poste depuis une dizaine d’années et qui pourtant, in illo tempore, avait promis la révolution. Selon une étude récente, « l’économie souterraine » y représente encore et toujours plus de 20% du PIB : 21,5% !« .
La Belgique arriverait en deuxièmeposition, juste derrière la Grèce, dont on connaît les problèmes économiques et sociaux actuels.
Fiscalité élevé + Chômage à vie = Travail au noir en Belgique !
En effet, comme je l’avais déjà rappelé dans un article précédent intitulé « La Belgique ou le cercle vicieux de la médiocrité« , la combinaison d’une fiscalité très élevée – il est très facile de se retrouver avec un revenu brutimposable 50% – et un « chômage à vie » relativement peu élevé mais facile à obtenir, favorise grandement le travail au noir.
Être indépendant en Belgique, une galère fiscale impossible ?
Personnellement, je dirais même qu’il y a une forme de « culture » de la fraude. Je connais plusieurs amis indépendants, qui pour faire face aux coups durs, n’ont pas eu d’autres choix que de frauder. Quand onconnaît leur charges professionnels, le paiement au bon vouloir de leurs clients et le fait qu’ils n’ont même pas le droit aux allocations chômage, on comprend aussi le malaise des petites structures économiques. La crise économique n’a bien entendu rien arranger à ce problème.
Une administration pléthorique mais impuissante
Le mal est réel et difficile à éradiquer. Quand on sait que le ministèrefédéral des finances belges, bien que pléthorique, 30.000 agents soit 3 pour 1000 habitants, n’arrive pas à solutionner ce problème, on peut en effet s’interroger.
Il apparaîtrait en effet que plus de la moitié des entreprises belges (environ 32.000) n’ont pas rentré de déclarations en 2008 et que la fiscalité belge est une des plus élevées en Europe (environ 44% du PIB), on comprend que le travail aunoir soit une alternative « rationnelle ».
Comprenez-moi bien, mon rôle n’est pas de faire l’apologie des travailleurs au noir. Le problème est qu’en l’état actuel des choses, beaucoup de personnes n’ont pas d’autres solutions en Belgique pour survenir à leur besoin. Mais que fait Didier Reynders, ministre fédéral belge des finance depuis dix qu’il est au pouvoir ? Encore une absurdité politiquebelge et cette logique de compromis absolu. Aller Didier, il est temps de laisser la place à de vrais réformateurs.

Le travail en noir répandu en Belgique | retour à la liste des articles |
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Le travail non déclaré constitue un phénomène répandu au sein de l’Union européenne, indique Eurostat. 11% déclarent avoir acheté un produit ou un service au noir.Dans les 12 mois précédantl’enquête, 18% des Belges déclarent avoir acquis un produit ou un service pour lequel ils ont une bonne raison de croire qu’il comprenait du travail non-déclaré. Ce taux se situe bien au dessus de la moyenne européenne (11%). Les moins regardants sont les Danois (27%), les Néerlandais (27%) et les Lettons (24%). Selon les déclarations, on retrouve moins de travail au noir à Chypre (2%), en Estonie (6%) et enAllemagne (6%).Eurostat a dressé le portrait de « l’acheteur typique » de travail au noir. Il s’agit plutôt d’un homme (12% contre 9% chez les femmes), entre 25 et 54 ans. Les retraités sont sous-représentés. Il s’agit plus souvent d’une personne ayant un revenu dépassant la moyenne (cadre, employé de bureau, indépendant), et ayant poursuivi des études plus longtemps. Il y a autant de travail ennoir en ville qu’à la campagne.Les biens et services achetés en noir concernent d’abord la vente au détail (22%), les services ménagers (17%) – y compris le jardinage et la garde d’enfants – et la construction (16%). 66% des acheteurs de produits ou de services non déclarés le font en raison de prix plus bas.En Europe, les produits et services non déclarés proviennent pour plus des 2/3 par…