Antoine gros jean

septembre 21, 2018 Non Par admin

Antoine-Jean Gros
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Antoine-Jean Gros |
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Antoine-Jean Gros, gravure de Massart d’après le portrait du baron Gérard |
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Naissance | 16 mars 1771
Paris |
Décès | 25 juin 1835
Meudon |
Nationalité | France |
Activité(s) | Peintre |
Maître |Jacques-Louis David |
Élèves | François Debon, Jacques-Émile Lafon, Jean-Hilaire Belloc, Pierre-Jules Jollivet |
Mouvement artistique | Néoclassicisme |
Influencé par | Pierre Paul Rubens |
Influença | Théodore Géricault, Eugène Delacroix |
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Napoléon au pont d’Arcole par Gros.
Antoine-Jean Gros, baron Gros, né à Paris le 16 mars 1771 et mort le 25 juin 1835 à Meudon, est unpeintre français rattaché au courant du néoclassicisme et du préromantisme.
Sommaire[masquer] * 1 Enfance et formations * 2 Départ en Italie * 3 Rencontre avec Bonaparte * 4 Retour en France * 5 Déclin et suicide * 6 Peintures * 7 Elèves et disciples * 8 Sources * 9 Notes et références * 10 Bibliographie |
Enfance et formations[modifier]
Sa mère Pierrette Durant est pastelliste.Son père Jean Antoine Gros (né à Toulouse, mort à Paris en 1793) est peintre en miniatures et un collectionneur avisé de tableaux. Il apprend à son fils à dessiner à l’âge de six ans, et se montre dès le début un maître exigeant. Vers la fin de 1785, Gros entre, de son propre gré, à l’atelier de David, qu’il fréquente assidûment tout en continuant de suivre les classes du collège Mazarin.
Départen Italie[modifier]
La mort de son père, que la Révolution avait atteint dans ses biens, oblige Gros, en 1791, à se fier à ses propres ressources. Dès lors il se dévoue entièrement à sa profession et participe en 1792 au grand prix, mais sans succès. C’est toutefois à cette époque, que, sur recommandation de l’École des Beaux-Arts, on lui demande d’exécuter les portraits des membres de laConvention. Lorsqu’il est perturbé par le développement de la Révolution, en 1793, Gros quitte la France pour l’Italie, il vit, à Gênes, de sa production massive de miniatures et de portraits. Il visite Florence, en retournant à Gênes, il rencontre Joséphine, et la suit à Milan, où il est bien reçu par son mari.

Bataille d’Eylau (détail), 1808.
Rencontre avec Bonaparte[modifier]
Le15 novembre 1796, Gros est présent avec l’armée près d’Arcole, où Bonaparte plante le drapeau de l’armée d’Italie sur le pont. Gros saisit cet évènement et, par le traitement qu’il en fait, trouve sa vocation. C’est tout au moins ce que dit la légende, préparée par Bonaparte qui maîtrisait déjà la propagande et travaillait à sa gloire. En fait le tableau fut commandé à Milan et les historiens mettent parfois endoute l’évènement même. Bonaparte, satisfait du travail, lui donne sur le champ le poste d’inspecteur aux revues, ce qui lui permit de suivre l’armée, et, en 1797, le nomme à la tête de la commission chargée de choisir le butin qui devrait enrichir le Louvre sur la recommandation de Joséphine. Gros peint pour le général Desolles Sappho à Leucate.
Retour en France[modifier]
En 1799, s’étant échappéde Gênes assiégée, Gros se rend à Paris et, au début de 1801, installe son atelier aux Capucins. Son esquisse (Musée de Nantes) de la Bataille de Nazareth gagne le prix offert en 1802 par les consuls, mais ne lui est pas remis en raison, à ce qu’on dit[réf. nécessaire], de la jalousie de Junot éprouvée par Napoléon. Toutefois, il indemnise Gros en lui commandant de peindre sa propre visite à lamaison de la peste de Jaffa. Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa (Louvre) suivi par la bataille d’Aboukir, 1806 (Versailles), et la bataille d’Eylau, 1808 (Louvre). Ces trois sujets – le chef populaire impassible devant la pestilence, défiant le splendide instant de victoire, atteint au cœur par le coût amer d’un champ durement gagné – ont conduit Gros à la gloire. Ces œuvres sont…